Professeur, président d’Université, (C) (? Pontgibaud, Puy-de-Dôme 18.9.1923).
Fils d’Antoine Donnet, artisan, et de Marie Berouard. ? 1.7.1949 Simone Schmitt († décembre 1958). Trois enfants : Anne-Michèle, Pierre-Antoine, Marie-Christine. ? 11.12.1968 Suzanne Rittimann. Faculté des Sciences de Strasbourg. Ingénieur-chimiste de l’École supérieure de Chimie de Strasbourg, docteur ès sciences. En 1946-47, ingénieur-chimiste à la Badische Anilin und Soda Fabrik à Ludwigshaffen en Allemagne. En 1947-53, attaché puis chargé de recherches au CNRS. En 1953, professeur à l’École nationale supérieure de Chimie de Mulhouse. En 1958, maître de conférence puis professeur titulaire à la faculté des Sciences de Strasbourg, détaché à Mulhouse. En 1958-73, directeur adjoint de l’École supérieure de Chimie de Mulhouse. En 1974-77, directeur de l’École. Depuis 1967 directeur du Centre de recherches sur la physico-chimie des surfaces-solides (CNRS). Les travaux et recherches de Donnet se regroupent dans quatre domaines : la physico-chimie des colloïdes, la physico-chimie des surfaces solides, des matériaux carbonés, la physico-chimie des interactions solide divisé – matrice polymère. Jean-Baptiste Donnet a été chargé des attributions du président de l’Université de Haute-Alsace (1975-77). En 1977-82, président de l’Université. Membre du comité paritaire national du CNRS (1969-75). Membre du Comité consultatif des Universités (1977-1982). Membre du Comité consultatif de la recherche scientifique et technique (1980-82). Président du Groupe français des carbones (1972-76). Depuis 1982, président du Groupe français des polymères et depuis 1984, président de la Fédération européenne des polymères. Donnet prit une part active avec E. Muller, maire, B. Thierry-Mieg, président de la Société industrielle, et Jean Dollfus dans la réalisation de l’ensemble universitaire (quartier de l’Illberg) (1958) et en 1975 et 1977 à la création de l’Université. Il réalisa également la transformation des deux écoles d’ingénieurs (chimie et textile). Donnet est membre de nombreuses sociétés savantes : Société française de chimie, l’Americal Chemical Society (Rubler Division), Groupe français du carbone, Groupe français des polymères, Société française de microscopie électronique, American Carbon Society, Indian Carbon Society. Chevalier du mérite pour la Recherche et l’Invention (1960) ; Médaille d’argent de la Renaissance française (1963) ; commandeur des Palmes académiques (1975) ; chevalier de la Légion d’honneur (1977) ; officier de l’ordre national du Mérite (1979). Médaille d’argent de l’Association pour l’avancement des sciences (1977) ; médaille d’or de la Société pour l’Encouragement de l’Industrie nationale (1979) ; « Georg Sakel Memorial award » de l’American Chemical Society (1981) ; médaille Émile Fleurent de l’Association française des ingénieurs du caoutchouc et des plastiques (1984). Croix du combattant volontaire de la Résistance, croix du Combattant (1939-1945).
Participation à 7 ouvrages dont 5 collectifs (4 en anglais et l’un traduit en japonais) ; 17 brevets d’invention. Parmi les nombreuses publications signalons : Polymérisation des élastomères, 1958 ; Les Noirs de carbone, 1965 ; Carbon Black, 1976 ; Measures for the Developement of the Science and Techology relations Gap between developped and developing countries, 1978 ; Carbon Fiber, 1984 ; La responsabilité du scientifique, Ljubljana-Yougoslavie, 1981.
Raymond Oberlé (1985)
Complément :
† 30.11.2014 à Sentheim, Haut-Rhin. Commandeur de la Légion d’honneur, 2000. Docteur honoris causa de l’École polytechnque de Lodz (Pologne) en 1989 et de l’université de Neuchâtel (Suisse) en 1993.
Dernières Nouvelles d’Alsace, 2.12.2014
Philippe Legin (juin 2018)