Ingénieur, (Pr) (? Mulhouse 11.1.1812 † Montcherrand-sur-Orbe, Suisse, 16.4.1889).
Fils de Jean Gaspard Dollfus, teinturier (? 1771 † 1840) et de Climène Vogel (? 1771 † 1850). ? 17.5.1840 Adèle Le Bret du Nucourt, de Stuttgart. Cinq enfants. ? II oct. 1868 Sabine Erpf de Saint-Gall, Suisse ; sans enfant. Études au collège de Mulhouse. Apprentissage de la mécanique à Aarau, Suisse, dans la fabrique de compas de son beau-frère Jacob Kern. Il entra en 1835 dans les ateliers de construction d’André Koechlin et Cie de Mulhouse et fut chargé de l’installation des grandes filatures à Ettlingen (près de Karlsruhe) et à Augsbourg. Il s’associa en 1840 à Ludwig Sanders et créa la MAN (Maschinenfabrik Augsbourg-Nuremberg). Il s’orienta très tôt vers la construction d’usines à gaz et construisit celles de Stuttgart (1845), Nuremberg (1847), Wiesbaden (1847). Il réalisa par la suite le pont suspendu sur l’Aar à Aarau, Suisse (entre 1848 et 1850), puis il construisit le viaduc de chemin de fer de la Sitter (1853-1856) près de Saint-Gall, Suisse. Constructeur et concessionnaire de l’usine à gaz de Bâle (1852-1868). Fabricant de produits chimiques (1860-1868). Chevalier de la Légion d’honneur 1859.
Articles de journaux : Le XIXe siècle. La Justice, Le Siècle, La Gazette de Lausanne, Industriel belge de Bruxelles ; C. Oswald, Gaspard Dollfus, 1812-1889, Bâle, 1968 ; « La brillante carrière d’ingénieur d’un enfant de Mulhouse Jean Gaspard Dollfus (1812-1889) », L’Alsace du 14.3.1969.
Raymond Oberlé (1985)
