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DIELL François Bernard

En religion P. François, dominicain (★ Sélestat 17.8.1742 † Sélestat 14.8.1823).

Fils de Jean Adam Diell, apothicaire, et de Marie Anne Hirsinger. Frère cadet de Jean-Baptiste Diell, curé de Sélestat de 1766 à 1780, docteur en théologie, et de François Richard Diell, curé de Dessenheim de 1769 à 1784. Il fit profession au couvent des Dominicains de Sélestat le 25.2.1763, puis se rendit en 1768 à Paris au couvent d’études de l’Ordre. Le 19.12.1775, le P. Véronneau, prieur du couvent dominicain d’études de Paris demanda pour lui le bonnet de docteur en théologie au maître général de l’ordre. Puis il fut nommé à Sélestat, malgré quelques réticences de religieux qui virent d’un mauvais oeil la venue d’un confrère, « en possession du privilège d’exemption ». Cela ne l’empêcha pas de devenir prieur du couvent dominicain de Sélestat de 1777 à 1779 et de 1784 à 1787. Homme de tact, il fut confesseur des dominicaines de Schoenensteinbach en 1786 ; la même année, il se rendit à Haguenau, où quelques religieux contestèrent le choix du chapitre, pour rétablir l’ordre. En 1790, il fut élu vicaire général de la Congrégation dominicaine d’Alsace, charge qu’il ne put mener à terme pour cause de Révolution. Émigré à Constance, il revint en Alsace à la réorganisation du diocèse, acceptant la modeste cure de Saint-Martin. Retiré à Sélestat en 1821, il y décéda deux ans plus tard.

Cl. Muller, Les ordres mendiants en Alsace au XVIIIe siècle, Haguenau, 1984, p. 75, 82, 83, 102, 108, 110, 112 et 113.

Claude Muller (1986)