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DERENDINGER François Ignace II

Général de division, (C) (★ Haguenau 10.8.1837 † Paris 7.11.1904).

Fils d’Ignace Derendinger (★ 1805) et de Marie Antoinette Kuhn ; petit-fils de François-Ifgnace Derendinger ©. ∞ 2.8.1873 Marie Andrée Louise Hoerter, originaire de Strasbourg. Il entra à l’École Polytechnique en 1857. A sa sortie il suivit les cours de l’École d’application de l’artillerie et du génie à Metz. Il en sortit comme officier du génie et fut en garnison successivement à Montpellier, Châlons et Arras. En décembre 1865, il fut nommé capitaine. Quelques mois après, il fut attaché à l’état-major de Strasbourg. Il poursuivit dorénavant sa carrière essentiellement dans les états-major. En novembre 1867 il partit pour un an en Extrême-Orient. Il prit ainsi part à l’expédition de Bien Hoa qui permit la conquête de la Cochinchine. À son retour en métropole, il rejoignit Belfort, puis participa à la guerre de 1870 dans l’Armée du Rhin. Il combattit à Forbach, Rezonville et Saint-Privat. Décoré en septembre 1870 de la Légion d’honneur, il fut fait prisonnier et resta en captivité d’octobre 1870 à mars 1871. Peu de temps après sa libération, il fut nommé à l’état-major d’Orléansville en Algérie. En 1892, il fut colonel du 1er régiment du Génie à Versailles. Deux ans plus tard, il fut nommé général de brigade. C’est dans ce grade qu’il partit une deuxième fois en Algérie pour 3 années environ pour y remplir les fonctions de commandant supérieur du Génie en Algérie, commandant supérieur de la défense d’Alger, gouverneur d’Alger. Lorsqu’il rentra en France, il devint inspecteur général permanent des travaux du génie pour l’armement des côtes, membre des comités techniques de l’artillerie et du génie. En 1899 il fut nommé général de division tout en étant maintenu dans ses fonctions. En 1900 il commanda le génie de la place de Paris. Il fut aussi président ou membre de nombreuses com- missions nécessitant la compétence d’un officier supérieur du génie. En 1902, il entra dans le cadre de réserve. Commandeur de la Légion d’honneur, grand officier de l’ordre royal du Cambodge, commandeur de 2e classe de l’ordre de l’Épée de Suède et de Norvège.

Archives de la guerre, Vincennes, G D/3e série, n° 290 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. I, 1909, p. 365 ; Dictionnaire de biographie française X, 1965, 1127 ; Encyclopédie de l’Alsace, t. 4, 1983, p. 2314.

Gérard Trabant (1986)