Homme politique, (C) (★ Belfort 15.9.1760 † Belfort 25.3.1823).
Fils de Jean-François Delaporte, avocat au Conseil Souverain d’Alsace et maître-bourgeois, et de Marie Genty, fille de marchand et soeur d’avocats. ∞ Thérèse Marie Françoise de Flavesan, épouse divorcée d’un banquier lyonnais. En 1789 il était installé comme avocat à Belfort. En 1 791, il fut élu député à l’Assemblée Législative et en 1 792 à la Convention. Il vota la mort de Louis XVI en janvier 1793. À cette époque, il changea son nom en Laporte qui avait une résonnance plus démocratique. Envoyé en mission à l’armée des Ardennes, puis des Alpes et enfin à Lyon, il participa au siège de cette ville et à sa soumission, il y demeura de septembre 1793 à septembre 1794. Rentré à Paris, il fut secrétaire de la Convention Nationale puis membre du Comité de Salut Public en mars 1795 et membre des Cinq Cents en octobre 1795. Mais il démissionna le 18.3.1796. Compromis dans des affaires de fournitures à l’armée d’Italie, il revint à Belfort en 1798. On le trouve avocat au barreau de Lure sous l’Empire, puis à nouveau à Belfort où il mourut.
H. Bardy, « Le conventionnel Sébastien Delaporte », Revue d’Alsace, 1862 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. I, 1909, p. 107 ; J. Joachim, « La mort du conventionnel Sébastien Delaporte », Revue d’Alsace, 1928 ; Dictionnaire de biographie française X, 1965, 699 ; J. Godechot, La vie de France au temps du Directoire, 1965.
Yvette Baradel (1986)