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CORNU Henri Marie André Alexandre dit CARLET

Officier supérieur, chroniqueur militaire, (C) (★ Strasbourg 5.12.1856 † Strasbourg 22.12.1924).

Fils de Claude André Alexandre Cornu dit Carlet, tapissier et membre de la société des Artilleurs strasbourgeois, et de Marie Anne Wursthorn. ∞ 22.10.1883, à Strasbourg, Marie Régine Thérèse Weinsteffer (★ Strasbourg 20.6.1861 † Strasbourg 17.11.1 937), fille de Joseph W., plâtrier, et de Marie-Thérèse Zipfel. Après ses études secondaires au lycée de Versailles, il fut reçu à St. Cyr en 1876 et sortit de l’Ecole dans les premiers de sa promotion. En garnison à Belfort, en 1878, puis à Mâcon, en 1883 ; il fut ensuite adjoint au professeur d’histoire et de géographie de l’Ecole militaire de Saint Maixent. En 1887, il fut reçu à l’Ecole supérieure de Guerre et à sa sortie en 1889, devenu capitaine, il fut affecté comme officier d’état-major dans divers corps d’infanterie tant à Châlons-sur-Marne, qu’à Angers et Paris. Promu chef de bataillon le 16.3.1901, il entra au comité de perfectionnement du Musée de l’Armée. Passé au Service géographique de l’Armée le 5.5.1903, après un commandement à Rodez, il fut nommé le 24.6.1909, lieutenant-colonel au 133e d’infanterie à Belley et placé dans le cadre de réserve en 1914. Il commença la guerre à la tête du 333e d’infanterie et fut blessé dans les batailles de l’Est dès août 1914. Atteint par la limite d’âge en mai 1915, il fut nommé lieutenant-colonel de la Territoriale, le 14. 9. 1917. Définitivement retraité en février 1919, il regagna Strasbourg et se réinstalla, en septembre 1919, dans sa ville natale. Il devint très vite président de la section du Bas-Rhin du Souvenir Français qu’il anima avec dévouement et autorité. Il fut élu bientôt également secrétaire général de l’Union civique. Secrétaire de rédaction du Livre d’Or paru à l’occasion du centenaire de Saint Cyr en 1908, il a surtout été avant 1914, de longues années durant, collaborateur militaire du Nouvelliste d’Alsace-Lorraine de Colmar. Il y publiait sous le pseudonyme « Hausse-Col », des chroniques militaires consacrées en particulier aux gloires militaires alsaciennes dans l’armée française. Chevalier de la Légion d’honneur le 11. 7. 1900, promu officier le 11. 1. 1916.

 

Georges Foessel