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CASPARI

Famille (Pl), venue de la région de Traben-Trarbach, Rhénanie-Palatinat, au XVIIe siècle et au XVIIIe siècle.

1. Chrétien Édouard,

pasteur, historien (★ Klingenthal, commune de Boersch, 18. 11. 1808 † Geudertheim 6. 10. 1877). Fils de Charles Chrétien Caspari, pasteur, et de Marguerite Salomé Streissguth. ∞ 9. 4. 1839 à Colmar Caroline Marguerite Debs. Études de théologie à Strasbourg (1828-1833), enseignant à Sainte-Marie-aux-Mines (1831-1834), pasteur à Aubure (1834-1837), à Sainte-Marie-aux-Mines (paroisse luthérienne) (1837-1855), où il introduisit un culte en français (1855), président du consistoire local (1853-1855), puis pasteur à Geudertheim (1855-1877). Il vota en 1848 contre le projet d’union des Eglises luthérienne et réformée et publia ses arguments dans « Ist eine Vereinigung evang. lutherischer und reformirter Kirchen zu machen? », Evangelisch-luther. Kirche, cahier 2, n° 5, Strasbourg, s. d., sans approuver les polémiques de Horning contre les réformés et sans admettre que celui-ci eût retouché son texte. Naturaliste, il collabora avec Kirschleger © et a légué son herbier et sa collection entomologique à la Société d’histoire naturelle de Colmar.

Auteur de Geschichte der evangelisch-lutherischen Kirche von Mariakirch, Sainte-Marie, 1856 ; Chronologisch-geographische Einleitung in das Leben Jesu, Hambourg 1868.

Archives départementales du Bas-Rhin, Archives du Directoire (dépôt), 339; M.-J. Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, p. 100 ; M.-J. Bopp, Die evangelischen Gemeinden und hohe Schulen in Elsass-Lothringen, 1963, p. 596.

Christian Wollf (1985)

2. Chrétien Édouard,

ingénieur hydrographe (Pl) (★ Sainte-Marie-aux-Mines 13.9.1840 † en 1918). Fils de Chrétien Édouard Caspari ©. ∞ 28.7.1870 à Héricourt, Haute-Saône, Pauline Noblot, fille d’Adolphe Noblot, manufacturier et sénateur. Sorti de Polytechnique en 1862, il fut attaché au dépôt de la marine et affecté aux travaux hydrographiques sur les côtes de France, puis chargé de procéder à la reconnaissance hydrographique de la Guadeloupe et de 1877 à 1879, servit en Cochinchine comme chef du service hydrographique. À son retour en France, il fut chargé successivement de procéder à la reconnaissance hydrographique du bassin d’Arcachon, de la Gironde et de la Seine. Après des travaux analogues sur la Rance, il fut nommé, en 1884, secrétaire de la commission d’unification des longitudes et des heures au ministère de l’Instruction publique et, en 1889 répétiteur et examinateur de fin d’année à l’École Polytechnique. Ingénieur en chef de 1re classe, par décret du 26. 5. 1899, il obtint sa retraite le 13. 9. 1902. Président de la Société astronomique de France en 1905. Président de la commission exécutive du synode de l’Église luthérienne de France et de l’Union chrétienne des jeunes gens. Commandeur de la Légion d’honneur.

Il a laissé plusieurs ouvrages dont certains couronnés par l’Institut : Métrologie nautique, 1874 ; Mémoire sur le bassin d’Arcachon, 1874 ; La météorologie nautique au XVIIe siècle, 1875 ; Étude sur le mécanisme et la marche des chronomètres de marine, 1876 ; Cours d’astronomie pratique, 1888-1889.

Service historique de la Marine, doss. Caspari ; Dictionnaire de biographie française, VII, 1956, col. 1310.

Alphonse Halter (1985)