Dit le jeune, maire de Colmar, (Pl) (★ Colmar 24.4.1750 † Colmar 14.1.1827).
Fils de Jean- Michel Buob, négociant à Colmar, et de Marie-Salomé Thurninger. ∞ 15.5.1774 à Colmar Marie-Salomé Buob, sœur de Jean-Valentin Buob ©. Négociant colmarien, Buob fut élu procureur de la commune en 1790 et siégea au conseil municipal de 1791 à 1793. Membre de la société dite Tabagie littéraire depuis 1786, il adhéra en mars 1791 à la Société des amis de la Constitution et entra dans l’administration du département du Haut-Rhin. Écarté de la vie publique pendant la Terreur, il fut nommé ensuite président de l’administration municipale (titre qui remplaçait alors celui du maire) le 19 brumaire an IV, mais refusa. Il devait cependant accepter ces fonctions le 26 floréal an VII (15.5.1799) et les conserva jusqu’au 1er floréal an VIII (20.4.1800), après avoir également été nommé, dès l’an VI, commissaire provisoire du directoire exécutif dans le Haut-Rhin. Après la nomination du maire Richert et l’entrée en vigueur de la constitution de l’an VIII, Buob obtint le titre de 1er adjoint qu’il fut le premier à porter à Colmar, qui lui fut confirmé en 1808 et qu’il conserva jusqu’à la chute de l’Empire. À la suite de la suspension du maire Morel, Buob fut chargé par le préfet de remplir les fonctions de maire par intérim du 6.9.1815 au 5.2.1816. Il retrouva ensuite son poste de 1er adjoint aux côtés du nouveau maire, Minangoy, avant de démissionner en avril 1819.
Archives municipales de Colmar, RE/B 3, 4, 5, 9 et 14. Registres paroissiaux et d’état-civil.
Jean-Marie Schmitt (1984)
