Employé de la S.N.C.F. et écrivain (★ Strasbourg 3.2.1893 † Menton 9.5.1968).
R. Buchert a fréquenté l’École normale (Pädagogische Hochschule) de Fribourg en Brisgau de 1908 à 1914. Il est devenu instituteur. En 1919, il est entré dans l’administration des chemins de fer d’Alsace et de Lorraine. Il a publié en allemand et en dialecte alsacien des poèmes lyriques, des essais, des drames, etc. notamment dans la revue Elsassland. Dans une anthologie éditée en 1928, sous le titre Neue Fahrt, il a présenté vingt-huit poètes alsaciens contemporains d’expression dialectale ou allemande. Dans celle qu’il a fait paraître en 1933, Drey Lyriker sprechen. Gedichtsammlung, il a présenté des œuvres de F. Niedhammer, R. Schneider et de lui-même. Dans la préface de son dernier recueil (1964), il a souligné l’importance du lyrisme en poésie.
Die singende Flamme, Gedichte, 1923 ; Der Hausflur der göttlichen Kämpfer, Ein Zyklus, 1925 ; Gerechtigkeit = tragi-comédie en dialecte alsacien présentée aussitôt par le Théâtre alsacien de Colmar pendant la saison 1927-1928 ; Neue Fahrt, 1928 ; Ukele, Negerlieder, 1930 ; Drey Lyriker sprechen, 1933 ; Die Gebete der Erfüllung, Gedichtzyklus, 1938 ; Die blaue Reihe : doch die Gestirne laüten, 1964, etc.
F. Klee, « Der elsässische Lyriker Raymond Buchert », veröffentlieht in Martini’s Genealogische Familienblätter, n° 4, 1964 ; C. Schneider, « R. Buchert », Welt am Oberrhein, 1968, p. 205 ; L. Kettenacker, Nationalsozialistische Volkstumspolitik im Elsass, Stuttgart, 1973, p. 100 ; G. Holderith, Poètes et prosateurs alsaciens, une anthologie, Strasbourg, 1978, p. 274-276 ; Encyclopédie de l’Alsace, 1983, p. 912.