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BRAUN Karl Ferdinand

Physicien, (P) (★ Fulda 6.6.1850 † New-York 20.4.1918).

Fils de Konrad Braun (★ 1798 † 1878), actuaire au tribunal de Fulda, et de Franziska Görig (★ 1816 † 1896). (C). ∞ Amalie Bühler (★ Lahr 23.11.1858 † sept. 1917). 4 enfants. Après des études universitaires à Marburg, Berlin (assistant de G.H. Quincke), a travaillé à Würzburg Leipzig et Strasbourg (1880/1883) qu’il quitta pour la chaire de polytechnique de Karlsruhe, puis enseigna à Tübingen en 1885. Mit au point en 1891 un électromètre, instrument original qui sert à mesurer les différences de potentiel. Revint à Strasbourg (1895) pour diriger l’Institut de physique. Étudiant méthodiquement les rayons cathodiques, il inventa le « tube de Braun (Brauns’che Röhre) », le premier oscilloscope à rayons cathodiques (1897). Il contribua grandement au développement de la télégraphie sans fil en imaginant les antennes dirigées (1902), en découvrant le détecteur à cristal (1906) et certains circuits électroniques, dits circuits accouplés. Ses découvertes complétèrent les travaux importants dans ce domaine des savants français, Édouard Branly (★ 1844 † 1940) et le général Ferrié (★ 1868 † 1932). Pour son travail de pionnier en télégraphie sans fil, il partagea en 1909 le prix Nobel avec Guglielmo Marconi (★ 1874 † 1937), ingénieur hors pair, qui réalisa en 1899 la première transmission d’un message à travers le Pas-de-Calais.

H. Gunther, Pioniere der Radiotechnik ; Neue Deutsche Biographie, 1953, 2, p. 554/55 ; F. Kurylo, Ferdinand Braund. Leben und Wirken des Erfinders der Braunschen Röhre, Nobelpreisträger 1909, München, 1965.

René Burgun (1984)