Vicaire général, (C) (★ Colmar 15.8.1753 † Rodern 19.10.1821 ).
Fils aîné de François-Henri de Boug ©. Élève au collège royal de Colmar, puis au séminaire de Besançon, il continua ses études à Paris et devint docteur en Sorbonne. En février 1782, il fut nommé official de l’archevêque de Besançon pour les paroisses alsaciennes de son diocèse, et obtint le titre de vicaire général. Dépossédé de ses bénéfices ecclésiastiques par la Révolution, il gagna Fribourg, Suisse, et fut porté sur la liste des émigrés, le 31.1.1793. Lors de la réorganisation du culte après le Concordat, de Boug devint chanoine titulaire et vicaire général du diocèse de Strasbourg. Il fut démis de ses fonctions par l’évêque Saurine en octobre 1804. Il se retira alors à Rodern, où il installa un laboratoire de physique et se livra à des expériences. En 1818, il demanda avec plusieurs associés la concession des houillères des forêts d’Orschwiller, mais son entreprise resta sans lendemain.
C. Scherer : Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, I, Rixheim, 1909, p. 205 (erreurs) ; « Die Absatzung des Strassburger Generalvikars de Boug, 1804 », Archiv für elsässische Kirchengeschichte, t. V, 1930 ; J. Joachim, « Le président de Boug et sa famille », Annuaire de la Société d’histoire et d’archéologie de Colmar, 1962, p. 52-55.
Jean-Marie Schmitt (1984)
