dit le cadet, maître de forges et homme de loi, (C) (★ Bessoncourt, Terr. de Belfort, v. 1748 † Wegscheid 10.4.1808).
Fils de Jean-Pierre Bornèque, maire seigneurial de Bessoncourt, et de Marie-Anne Chauffournier. ∞ Anne-Marie Monnier, fille de Jean-Claude Monnier, maire seigneurial de Bourogne. Collaborateur de son frère, Jean-Pierre Bornèque fils, à la direction du haut-fourneau de Bitschwiller et des forges de Willer, il devint caissier général de l’entreprise en 1777, puis directeur en 1781. Cette année-là, il acquit également le grand moulin de Saint-Amarin avec une tuilerie et une scierie. Par la suite, Bornèque prit successivement la direction de la renardière d’Oberbruck (1783), et des grandes forges d’Audincourt (1787) ; puis il revint s’établir dans la vallée de la Doller pour s’associer à la compagnie fermière des usines métallurgiques de Masevaux (haut-fourneau), Oberbruck (forges), et Wegscheid (manufacture de fer blanc). Il devint alors juge de paix (1793), et fut aussi le président-fondateur de la Société des Amis de la Constitution du canton de Masevaux, (1794).
Registres paroissiaux Willer-sur-Thur ; Archives départementales du Haut-Rhin, 4E Notariat Saint-Amarin et Colmar ; cimetière de Kirchberg, monument funéraire.
Jean-Marie Schmitt (1984)
