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BIGOT Guillaume Valentin

Religieux, (C) (★ Roppentzwiller 4.12.1838, † Loramie, Ohio, États-Unis, 17.11.1908).

Fils d’Antoine Bigot, maître charpentier et de Madeleine, née Bessenfelder. Après avoir achevé ses études secondaires chez les bénédictins de Mariastein (Suisse), Bigot entra dans la congrégation du Saint-Esprit et du Saint-Cœur de Marie. Ordonné prêtre le 21.5.1864, il fut admis à la profession religieuse le 5.8.1864. Directeur de la maison des prêtres de l’archidiocèse de Cologne à Kaiserswerth (près de Düsseldorf) de 1865 à 1870. Pendant la guerre de 1870-71, il a rempli pendant plusieurs mois les fonctions d’aumonier des prisonniers français internés à Ludwigsburg et à Hohenaspeg (Wurtemberg). Il fut chargé par le gouvernement français de réunir les actes de décès de tous les soldats morts en captivité (il réussit à en remettre à Paris plus de 18.000) et de veiller à l’entretien de leurs tombes. En reconnaissance, il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur (1873). Bigot était supérieur de la maison spiritaine de Marienthal an der Sieg, dans le Palatinat (1871-1874) lorsqu’il fut expulsé d’Allemagne avec ses confrères par le Kulturkampf. Entré au service de l’archidiocèse de Cincinnati (Ohio), il fut nommé curé à Berlin, près de Loramie (Shelby Co., Ohio) où il construisit une église et un presbytère et fonda des associations religieuses. Bigot publia une chronique de sa paroisse et ses souvenirs personnels (1907).

Oberelsässische Landeszeitung, 23.11.1908. Journal de Colmar, 26.11.1908. Johannes Nepomuk Enzlberger, Schematismus der katholischen Geistlichkeit deutscher Zunge in den Vereinigten Staaten Amerikas, Milwaukee (Wisconsin), 1892, p. 61.

Jean-Paul Blatz (1983)