Peintre et dessinateur (C) (★ Toulouse 3.10.1813 † Buhl, Haut-Rhin, 2.1.1895).
Fils de Louis Gonzague Bida, propriétaire à Paris, et de Marie Germaine Monty. ∞ I Marie-Louise-Christine Rouch, (∞ Gaillac-Toulza, Haute-Garonne, 28.3.1862) ; ∞ II 5.6.1869 à Buhl Marie-Esther Astruc (1836-1882), fille d’Adolphe Astruc, manufacturier à Buhl, et d’Esther Guillot. Après avoir effectué ses études secondaires au collège de Compiègne, Bida entra au séminaire de Charleville qu’il quitta en 1831. Établi à Paris où ses parents s’étaient fixés en 1825, il travailla durant deux ans dans l’atelier du peintre Eugène Delacroix qui l’influença beaucoup. Attiré par l’Orient, il y effectua de nombreux voyages ; son « Café sur le Bosphore » lui valut une place de choix parmi les peintres orientalistes de l’époque. Bida se distingua également comme illustrateur des Évangiles (1873) et des Œuvres d’Alfred de Musset (1865-1866). Installé à Buhl à la suite de son second mariage, il y aménagea un atelier qui prit l’allure d’un véritable musée d’art. Ses collections furent dispersées du 26 au 31.8.1895 à l’Hôtel Drouot à Paris.
M. André, Catalogue de vente des œuvres d’A. Bida, Paris, 1895 ; Ch. Wetterwald, « Le dessinateur Bida », RA, 1933, p. 433 et 673 ; U. Thieme et F. Becker, Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler, 2e éd., t. IV, Leipzig, 1940 ; Ch. Wetterwald, « Alexandre Bida et le Florival », Annuaire de la Société d’histoire des régions de Thann-Guebwiller, V, 1957-60, p. 35-38 ; E. Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 3e éd., t. I, Paris, 1976 ; – Portrait : par Henri Regnault (Musée du Florival, Guebwiller) ; monument funéraire (cimetière de Buhl).
Jean-Marie Schmitt (1983)