Poète dialectal, (★ Haguenau 2.1.1834 † Rioz, Haute-Saône, 12.1.1917).
Veuf de Louise Françoise Jacques, sans enfants. Il entra dans les services des Eaux et Forêts qu’il quitta en 1867 avec le grade de garde général des forêts. Par la suite, il s’occupa du moulin familial et d’agriculture. Après 1871, Berdelle se retira à Rioz (Haute-Saône).
B.publia en 1859 : « Der Départ von Strossburg von de Congédiés temporaires üsem Niederrhin », 2. Mai 1859 un foljede Täj, (Uff Strossburjer ditsch), Mülhausen ; en 1865 : Im Hirtejerri sin verborjener Schatz, Komedie in I Act in nidderelsässer Sprôch, nôch ere Verzählung le trésor de Blaise von Eug. Muller, Mülhausen, et Elsässische Lieder un Gedichter in Stadt- und Land- Sprooch, vum e Hagenauer, Hagenau ; en 1868 : ‘s Härzgebobbelt Resel, uf Kocherschberjer Ditsch, Wiis von F. L. Amman, Hagenau, et en 1870 : K. Benjamin Franklin, Im Vetter Richhard sin Kunst odder der Wej zuem Vermöje, frei in’s nidderelsässisch üwersetzt, sine Landlite zuem Hochzitgschenk, Strassburg. L’auteur écrivit aussi de nombreux articles – en particulier pour l’Elsässische Samstagblatt de 1866 – et collabora au « Hans im Schookeloch » de © C. Bernhard et L. Fuhrer et à I’Elsaessiches Volksblatt. Il traduisit en français le Pfingstmontag, ainsi que des poèmes d’© Arnold, des trois Stöber, de Hartmann, de Bernhard, de Kettner et de Mangold. Berdelle est également connu comme le traducteur de la Glocke et du Wilhelm Tell de Schiller.
Jean-Marie Gall (1983)