Général (★ Béthune 29.6.1789 † Paris 22.9. 1851).
Fils de Henry Marie de Bellonet, lieutenant-colonel et ingénieur en chef du génie (1738-1792), et de Marie Anne Constance Josèphe de Surmont, fille d’Étienne-Joseph de Surmont, écuyer, lieutenant et seigneur de Flégard. Sorti de Polytechnique en 1807 ; officier du génie de grande valeur, il participa sous l’Empire aux batailles de Ratisbonne, de Wagram, puis, durant les Cent Jours, à celles de Fleurus et de Waterloo. Placé en non-activité par la seconde Restauration, il fut rappelé en 1816. Détaché comme ingénieur en chef du génie à Belfort (1826-1835), il modifia et perfectionna considérablement les défenses de la ville et du château, ce qui permit la résistance victorieuse de Denfert-Rochereau en 1870. Il jeta les premières bases des travaux de défense et d’amélioration de la place d’Alger, devint général de brigade le 21.7.1840 et commandant supérieur du génie en Afrique. De retour en France, en avril 1841, il entra au comité des fortifications et devint inspecteur général du génie. Il entama en 1842 une carrière politique comme député du 5e collège du Haut-Rhin (circonscription de Belfort). Il fut réélu en 1846. Député de la majorité, il présenta à l’Assemblée divers rapports, notamment en 1845, celui concernant le projet de chemin de fer de Dijon à Mulhouse. Général de division (1847), Commandeur de la Légion d’honneur.
Archives historiques de l’armée, dossier 1205 ; Archives du Génie : Notice biographique sur le général de Bellonnet ; A. Corret, Histoire de Belfort et de ses environs, Belfort, 1855 ; Dictionnaire de biographie française V, 1949-1951, c. 1367 ; A. Blanchard, Dictionnaire des Ingénieurs militaires 1691-1791, Montpellier, 1981, p. 55-56.
Alphonse Halter et André Larger (1983)