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ARONSSOHN Paul

Professeur agrégé de médecine (★ Strasbourg 6.1.1833 d. Paris 28.5.1887).

Fils de © Jacques-Léon Aronssohn, et de Caroline Lévy. Études médicales à Strasbourg, interne des hôpitaux de la ville. Reçu docteur le 8 juillet 1856, après soutenance d’une thèse sur Les corps étrangers dans les voies aériennes (Strasbourg, 1856, 69 p. fig.) Voyages d’études en France, en Allemagne et en Autriche ; décisive fut sa rencontre à Wurzbourg, avec Virchow, dont il devint le disciple et l’ami ; il traduira en français sa Pathologie des tumeurs, Paris 1867-1876, 4 vol., signant ainsi son appartenance à l’école des microscopistes strasbourgeois illustres. Agrégé à la Faculté (thèse de concours : Des altérations de sang dans les maladies, du 5.1.1863, Strasbourg, 1863, 60 p.) ; il est nommé suppléant dans la chaire de clinique médicale en 1868. Du 21.12.1864 au 18.11.1871, il occupa le poste de médecin-adjoint des hospices civils. Volontaire de décembre 1870 à 1871, il fut médecin-major à titre auxiliaire à l’hôpital militaire de Montpellier et fut nommé chevalier de la Légion d’honneur. Après le transfert de la faculté à Nancy, il y sera maintenu comme agrégé, puis démissionnera pour s’établir à Paris. Lors de ses obsèques à Saint-Augustin, le deuil fut conduit par son frère Jules Aronssohn, médecin-major de 1re classe en retraite.

 

Théodore Vetter (1982)

Sources :

Archives municipales de Strasbourg, registre des naissances, 1833, n° 29 ; Notices nécrol. inJournal d’Alsace-Lorraine, 1.6.1887 ; Revue d’Alsace, 1886-1887, p. 384. Éloge prononcé lors de l’inhumation par Strauss, agrégé de Paris.