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ARONSSOHN Jacques-Léon

Professeur agrégé de médecine (★ Metz 2.5.1793 d. Strasbourg 8.9.1861).

Fils de Jacques Aronssohn, Dr en médecine à Pont-à-Mousson, puis à Sarre-Union, et de Anne Grandchaux May. ∞ Caroline Lévy. Inscription à la faculté de Strasbourg en 1809, externe en 1810, puis interne ; chirurgien-adjoint de 1823 à 1825 dans le service de Marchai. Thèse de doctorat : Observations sur les tumeurs développées dans les nerfs, Strasbourg, 1822. En 1825, il entreprit un voyage d’études en Angleterre, durant lequel il rencontra Astley Cooper, Lawrence, Brodie, Tyrell. Au retour, se maria à Metz et s’établit à Strasbourg comme praticien. Agrégé de chirurgie en 1829, il se présenta au concours pour la chaire de clinique interne, vacante par le décès de J. F. Lobstein (dont il avait assuré la suppléance avec Stoeber pendant sa maladie), qui échoit à Forget ; sa thèse de concours, Appréciation des progrès récents du diagnostic, Strasbourg, 1836, met en lumière son adhésion à la percussion et à l’auscultation, à la chimie biologique et à la microscopie au lit du malade. Membre du Conseil de salubrité, chargé à plusieurs reprises de la lutte contre les épidémies, il a notamment organisé des hôpitaux provisoires lors du choléra de 1832. Correspondant de diverses sociétés savantes, il fut président de la Société de médecine en 1849. Chevalier de la Légion d’honneur en 1839, il fut consultant du roi Louis-Philippe.

C.R. de la clinique interne de Strasbourg ; Mémoire de méd. et de chir. pratique (en collabor. avec Hirtz, 1835) ; Mémoires et observations de méd. et de chir., 1836. Introduction au Traité sur les eaux minérales du Duché de Nassau, trad. par Kaula.

 

Théodore Vetter (1982)

Sources :

Archives municipales de Strasbourg, reg. de décès, 1861, n° 2121 ; V. Stoeber, « Éloge prononcé dans la séance de rentrée de l’Académie de Strasbourg », le 18.11.1862, Courrier du Bas-Rhin, 18.11.1862 et Gazette médicale de Strasbourg, 1862, p. 181 sq ; Hirtz, Discours prononcés sur la tombe de J.L. Aronssohn ; P. Dorveaux, « Le Dr. Aronssohn », Les Cahiers Lorrains, mai 1931.