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ALBERT Jean-Étienne

Dit « le jeune », magistrat et député (★ 1756 selon Dictionnaire de biographie française ou 1739 selon Himly et Richard † 1820 selon Dictionnaire de biographie française ou 1807 selon Himly et Richard).

Avocat à Colmar en 1789. En 1791, receveur de l’enregistrement à Saverne. 1792, élu juge au tribunal de Colmar, puis à celui de Sélestat et enfin à Strasbourg. Accusateur public au dit tribunal. Député du Bas-Rhin au Conseil des Cinq-Cents (depuis le 24 germinal an VI, 13. 4. 1798). Approuva le coup d’État du 18 brumaire et fut maintenu dans le corps législatif  (8 nivôse an VIII, 29.12.1799). Présenta en février 1800 « une liste de candidats pour les différentes places à la nomination du Premier Consul » dans le Bas-Rhin en écartant les royalistes et les jacobins. Il serait rentré ensuite dans la magistrature jusqu’à sa retraite, qui serait intervenue en 1815 (?). La date de 1807 indiquée par certains auteurs pour son décès serait le résultat d’une confusion avec Jean-Bernard Albert ©. Selon Véron-Réville, l’Albert bas-rhinois serait peut-être son frère cadet, dit « le petit » ou « le rouge ».

 

Léon Strauss (1982)

Sources :

E. Barth, Notes biographiques sur les hommes de la Révolution à Strasbourg et dans les environs, 1885, p. 173 ; Dernières Nouvelles de Strasbourg S 24.5.1929 ; Dictionnaire de biographie française I (1933), c. 1206 ; F. L’Huillier, Recherches sur l’Alsace napoléonienne, Strasbourg, 1947, p. 41 ; R. Marx, Recherches sur la vie politique de l’Alsace prérévolutionnaire et révolutionnaire, Strasbourg, 1966, p. 183 ; F.-J. Himly, Chronologie de la Basse-Alsace, Strasbourg, 1972 ; M. Richard, Grands notables du Ier Empire : Bas-Rhin, p. 11.