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ALBERT François-Charles-Louis

Frère cadet de Jasques-Louis Albert ©, (Pl) (★ Strasbourg 21.1.1764 † Strasbourg 15.7.1853). 1796 Elisabeth Johnson, Anglaise.

Enquêtant sur la mécanisation de l’industrie cotonnière en Angleterre, il fut arrêté pour espionnage industriel et incarcéré au château de Lancastre (1791-1796). Constructeur de machines et filateur de coton à Paris sous l’Empire, il a joué un rôle important dans l’introduction en France de la filature mécanique et des machines à vapeur ; il fut notamment l’un des lauréats de l’exposition industrielle française de 1806. Officier du Grand-Orient de France (1812) et membre du consistoire luthérien de Paris (1812-1814). Ruiné en 1815, il trouva un emploi d’inspecteur interprète en correspondance allemande avec l’intendance générale de l’armée autrichienne. Sous la Restauration, il devint gérant d’une agence parisienne d’importation de machines étrangères, surtout anglaises. Il offrit enfin sa collaboration à la Société industrielle de Mulhouse (1837).

 

Michel Richard et Jean-Marie Schmitt (1982)

Sources :

P. Leuilliot, « Contribution à l’histoire de l’introduction du machinisme en France ; la biographie industrielle de F. C. L. Albert », Annales historiques de la Révolution française, sept-oct. 1952, p. 1-22, Bibliothèque Nationale, Paris 8° Ln 277 1810 ; M. Richard, « Les membres laïcs du Consistoire luthérien de Paris (1808-1848), » Bulletin de la Société d’histoire du protestantisme français, 1981, p. 635.