Champion cycliste, (C) (★ Maisonsgoutte, Val de Villé 20.2.1939). Fils de Lucien Zimmermann, contremaître à l’usine textile de Maisonsgoutte, et d’Anne Wolff. ∞ Madeleine Mathéry (★ Maisonsgoutte 9.10.1946), secrétaire. Un fils. Études à l’école communale de Maisonsgoutte. Zimmermann a débuté sa carrière de coureur cycliste en 1955 au Vélo Club « Étoile » de Sélestat et a fait rapidement preuve de ses qualités en devenant champion d’Alsace amateur en 1958 après avoir été déclaré meilleur grimpeur alsacien. Son service militaire effectué en Algérie de mai 1959 à août 1961 a interrompu la pratique de son sport qu’il reprit, dès sa libération, à l’ASPTT puis à l’Union cycliste de Moyœuvre. Il a remporté les courses les plus importantes de la France de l’Est et devint le champion d’Alsace amateur des indépendants en 1962. Il a été sélectionné pour le « Tour de l’Avenir » qu’il courut l’année suivante. Au cours de la troisième étape de la course, il a mené une échappée victorieuse dans l’ascension du col du Tourmalet et enfila le maillot jaune à Bagnères-de-Luchon. Il a remporté une autre victoire dans l’étape alpestre de Val-d’Isère après son passage en leader au col de l’Iseran. Il a gardé le maillot jaune jusqu’à Paris et est devenu le premier Français à gagner le Tour de l’Avenir (1963). Passé dès lors coureur professionnel et connu sous le nom de « Zim » dans les milieux cyclistes, il a participé au Tour de France 1964 dans l’équipe de Jacques Anquetil et a terminé 36e de la grande boucle pour se retrouver en 17e position au Tour 1965. La même année, il s’est classé 4e au championnat de France sur route derrière Anglade, Poulidor et Anquetil. À l’étranger, après une 15e place au Tour de Lombardie (1963), il s’est trouvé en bonne position pour une place d’honneur au Tour d’Italie en 1964, mais ne termina que 12e. Il avait fait valoir ses dons de grimpeur dans les étapes des Alpes dans plusieurs échappées prometteuses, mais ne put les valoriser à son profit se trouvant comme équipier au service de son leader Anquetil alors attardé. Il courut encore le tour de France en 1969 (26e) avant de se reconvertir dans la vie civile, où il a dirigé une entreprise de carrelage dans le Val de Villé.
Dernières Nouvelles d’Alsace des 20.7.1985 et 10.6.2001 ; Le Nouvel Alsacien du 9.8.1985.
† Jean-Claude Hahn (2003)
† Villé (Bas-Rhin) 5.11.2019
L’Équipe, 6.11.2019
Philippe Legin (juin 2022)
