Son premier fils Henri († 1971), engagé volontaire en 1914 à l’âge de 18 ans, termina la guerre comme lieutenant d’artillerie. Servit entre les deux guerres dans divers régiments d’artillerie notamment à Strasbourg et à Haguenau. Zeller fut très actif durant la Seconde guerre mondiale dans l’organisation des mouvements de résistance. Après avoir été gouverneur de Metz, commandant la 6e région militaire, le général d’armée Zeller termina sa carrière comme gouverneur militaire de Paris. Grand-officier de la Légion d’honneur.
Son second fils André (? Besançon 1.1.1898 † Oberbruck 1971). Engagé volontaire à 17 ans en 1916 finit la Première Guerre mondiale comme lieutenant. Lors de la Seconde Guerre mondiale, après la campagne de Tunisie, il participa à celle de l’Italie (prise de Naples, Rome et Sienne). Après le débarquement français en Provence, il commanda l’artillerie de la 1ère Division blindée, notamment lors des opérations en Alsace et autour de la poche de Colmar. Appelé à l’état-major à Paris en mars 1945, Zeller fut nommé général de brigade en mai 1946. En 1958, il était parvenu au grade de général d’armée, chef d’état-major de l’armée de terre mais démissionna en raison de désaccords avec le ministre de la Défense de l’époque et fut rappelé par le général de Gaulle. Zeller était en retraite lorsqu’il fut impliqué, avec les généraux Challe, Salan et Jouhaud dans le « quarteron » dénoncé par le général de Gaulle lors du putsch d’Alger en avril 1961. Après l’échec du putsch, il se rendit, fut condamné à 15 ans de prison, mais fut libéré en 1966 et amnistié en 1968.
Archives historiques de l’Armée, IVe série, dossier 569 ; Alphonse Halter, Dictionnaire biographique des maréchaux et généraux alsaciens et des maréchaux et généraux morts en Alsace de l’Ancien Régime à nos jours, Colmar, 1994, p. 335-336.
† Jean-Paul Bailliard (2003)