Stettmeistre, Constofler affilié à la tribu zum Mühlstein, (C) († 1574). Fils (d’après Lehr III, p. 233) de Wolfgang Wurmser († Chur, Suisse, 1529), capitaine de troupes, et d’Ursula von Truchtersheim. ? Dorothea Prechter († 15.2.1574), fille de Friedrich Prechter, marchand; 2 enfants: Hans Jacob († 1610), conseiller de l’électeur de Brandebourg, ? Susanna Joham von Mundolsheim ; Ursula, ∞ I Bernhard Friedrich Widergrien von Staufenberg, ? II Georg Baumann. On ne connaît rien de ses activités politiques et économiques, sinon qu’il a été 13 fois stettmeistre entre 1555 et 1574 et membre du Conseil des Treize entre 1557 et 1571. Selon Th. Brady (p. 357), il renonça au droit de bourgeoisie en 1548 et l’aurait de nouveau acheté en 1549 ou 1550 (voir J. M. Pastorius, Kurze Abhandlung von den Ammeistern der Stadt Strassburg, 1761, p. 171). Il pourrait être identique au « Wormbser » (non prénommé) qui cosigna, le 1er mai 1552, le compte rendu des négociations du Sénat de Strasbourg concernant les dangers pour la ville suscités par l’avance des troupes françaises se dirigeant vers Strasbourg et la sécurité des deux négociateurs français se trouvant alors en ville (Politische Correspondenz der Stadt Strassburg,
Heidelberg, 1928, t. 5, p. 321). Wolfgang Sigismond fit partie de la délégation strasbourgeoise qui reçut en 1566 des mains de l’empereur Maximilien II à Spire les privilèges qui réglementaient désormais la nouvelle Académie. Selon la chronique de Sebald Büheler (Bulletin de la Société pour la conservation des monuments historiques d’Alsace, t. 13, 1887/1888, n° 501), il décéda catholique après avoir reçu les saints sacrements d’un chanoine de Saint-Pierre-le-Jeune.
† François-Joseph Fuchs (2002)