Général (★ Strasbourg 4.3.1776 † Paris le 24.10.1848). Fils de Louis Wolff, négociant, et de Wilhelmine Cerfbeer. Entré au service en 1794, il devint avec rang de lieutenant aide de camp de Louis Bonaparte en 1803 et servit comme capitaine à l’état-major de la réserve de cavalerie au camp de Boulogne en 1805. Chef d’escadrons à la Grande Armée, il fut autorisé à passer au service de Jérôme Bonaparte, roi de Westphalie, pour y organiser la cavalerie en 1807. Colonel commandant des chevau-légers de la garde du roi, puis commandant la brigade de cavalerie westphalienne à l’armée d’Allemagne en 1809. Nommé général de brigade au 8e corps de la Grande Armée en 1812, il commanda comme tel successivement la cavalerie légère des 6e, 12e, 4e et 11e corps de la Grande Armée. Rappelé au service de la France, il prit le commandement d’une brigade de cavalerie du 3e corps et fut chargé de la défense du Rhin entre Bonn et Cologne. Inspecteur de cavalerie sous la 1ère Restauration, il se rallia à Napoléon lors des Cent Jours et prit part à la bataille de Waterloo. Mis en non-activité sous la Seconde Restauration, en septembre 1815, mais reprit du service comme inspecteur adjoint de cavalerie en 1817. Fait baron le 5 juin 1819. Inspecteur général de cavalerie le 16 juin 1819 et nommé membre du Comité consultatif de cavalerie en 1820. Inspecteur général de la gendarmerie de 1825 à 1831, il accéda après l’avènement de Louis-Philippe au grade de général de division le 31 décembre 1835. Il fut placé dans le cadre de réserve de l’État-Major général en 1844. Grand officier de la Légion d’honneur le 30 octobre 1829. Le nom du général Wolff est inscrit sur l’Arc de Triomphe de l’Étoile.
Archives historiques de l’Armée, série II, dossier 1123 ; Six, Dictionnaire biographique des généraux et amiraux… 1792-1814, Paris, 1934, II, p. 574; Alphonse Halter, Dictionnaire biographique des maréchaux et généraux alsaciens et des maréchaux et généraux morts en Alsace de l’Ancien Régime à nos jours, Colmar, 1994, p. 331.
† Alphonse Halter (2002)