Maréchal de camp, maire (★ Neuweiler, Palatinat, 30.9.1751 † Neuf-Brisach 3.3.1829). Fils de Stanislas Gustave Louis de Wimpfen, conseiller aulique et chambellan de la cour des Deux-Ponts, et de Louise de Foissac la Tour.
Neveu de François Louis Herold et de Georges de Wimpfen ©. ? 25.10.1790 à Neuf-Brisach Marie Thérèse Madeleine Mendoche (★ Strasbourg), fille de Georges Mendoche, avocat au Conseil souverain d’Alsace, et de Madeleine Kossmann ; 2 filles. Il entra au service du régiment de Lamarck en 1768 et passa comme capitaine en 1781 au régiment de Bouillon avec lequel il servit aux sièges de Minorque et deGibraltar. Lieutenant-colonel au régiment des Deux-Ponts (devenu le 99e régiment d’infanterie) le 23 novembre 1790, il fut nommé par Lafayette commandant temporaire de la place de Philippeville, Belgique, le 20 mai 1792, place qu’il abandonna le mois suivant pour émigrer. Il fit les campagnes le long du Rhin de 1792 à 1794. Il reprit du service au duché de Wurtemberg, allié à la France, comme colonel d’état-major et comme tel prit part à la campagne contre l’Autriche de 1805 et 1806 et fut chargé par la suite de plusieurs missions diplomatiques près des cours de Prusse, de Saxe et de Bade. Général major (général de brigade) le 5 novembre 1808, il démissionna de l’armée de Wurtemberg le 7 décembre 1811 après la publication du décret qui rappelait les officiers français au service étranger et rentra en France où il proposa en vain ses services à Napoléon. Sous la Restauration, il sollicita le commandement d’une place de l’Est « pour l’avantage du service du roi » et le grade de maréchal de camp. Il ne reçut à la Seconde Restauration, en juillet 1815, que le titre honoraire de maréchal de camp et la fonction de maire de Neuf-Brisach.
Archives historiques de l’Armée, IIe série, dossier 1820 ; E. H. Lemay, Dictionnaire des constituants 1789-1791, 1991, t. II, p. 947-948 ; : Alphonse Halter, Dictionnaire biographique des maréchaux et généraux alsaciens et des maréchaux et généraux morts en Alsace de l’Ancien Régime à nos jours, Colmar, 1994, p. 328-329.
† Jean-Paul Bailliard (2002)