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WEYER Jules

Compositeur, organiste (C) (★ Soultz, Haut-Rhin, 23.11.1878 † Paris 8.10.1965). Fils de Michel, poêlier en faïence, et de Anne Marie née Beck. Il quitta l’Alsace à l’âge de 16 ans pour entrer à l’école Niedermeyer de Paris, après ses débuts en musique chez M. Jaecker, directeur de la chorale et organiste à Soultz. À l’école Niedermeyer, il eut pour professeurs Charles Blériot pour le piano, Eugène Gigout pour l’orgue, Alex Georges pour l’harmonie et Paul Viardot pour l’accompagnement. Premier prix en 1897, E. Gigout le fit nommer organiste au Vésinet, poste qu’il occupa durant 21 ans.
Durant cette période, il créa avec Camille Chevillard, professeur de chant, L’Essor, une société cultivant la musique et la littérature ; en 1905, la Société des Concerts de Saint-Germain l’appela à sa direction. Mobilisé de 1915 à 1919, il devint à sa démobilisation, organiste de la Madeleine à Paris jusqu’en 1925. Cette même année, il prit le poste de maître de chapelle à Saint-Vincent de Paul. Son œuvre maîtresse, La Légende de Sainte Odile (1952), fut marquée par le souvenir du compositeur pour sa province et sa spiritualité. Nombre de ses compositions furent radiodiffusées à Bâle, Alger, New-York.

Œuvres religieuses : Messe de Sainte Cécile ; Salve Regina, Ave Maria (en l’honneur de Notre-Dame de Thierenbach); Légende de Sainte Odile (texte allemand de Paul Schneider, version française de Th. Rouflard et M. Meyer) ; oratorio Le Miracle de la Vierge). Œuvres profanes : Opéra-comique La cueillette (livret de Henri Barrault, père de Jean-Louis) ; Noces d’argent ; Concerto pour piano; 2 chœurs (prix de la ville de Colmar, 1949); Silwrige Hochzitt, opérette sur un livret de Paul Schneider; Mi Elsass, texte de Paul Schneider.

Magazine Ringier 1952, 14 ; R. Muller, « Mort de Jules Weyer », Les ménétriers de Notre Dame, 1965, 11, p. 3; Idem, « Jules Weyer », Alsace Loisirs, juin-août 1971, p. 6.

Charles-Léon Koehlhoeffer (2007)