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WENDLING François Gabriel

Curé cantonal (★ Landser 12.1.1765 † Landser 22.12.1833). Fils de Jean Michel Wendling ©. Prêtre de l’Ordre de Malte, il s’exila en 1792. Il fit promesse de fidélité le 8 prairial an X et fut amnistié le 8 nivôse an XI. À l’époque du Consulat et de l’Empire, la paroisse de Landser était divisée en deux parties hostiles : l’une avait pour guide le curé Fleury, un ancien vicaire épiscopal de l’époque révolutionnaire et l’autre, l’abbé Wendling. À plusieurs reprises des scènes indignes d’un lieu de culte eurent lieu en l’église de Landser. Malgré toute sa patience, Fleury ne put ramener l’amour de la paix, le bon ordre et l’union entre les chrétiens de Landser. Mal vu par les ultras, Fleury démissionna le 30 janvier 1816. La voie était libre dorénavant pour Wendling : nommé curé cantonal de Landser par ordonnance royale du 11 mai 1816, il fut installé le 21 juillet 1816 par le curé cantonal de Mulhouse Staehlé, après avoir prêté serment de fidélité entre les mains du comte de Castéja, préfet du Haut-Rhin. Également chanoine honoraire de la cathédrale de Strasbourg. Alité en 1832, ne pouvant remplir ses fonctions, on lui adjoignit un vicaire, l’abbé Berger. Wendling faisait partie des plus imposés de Landser. Sa tombe, au cimetière de Landser, mentionne qu’il était « chevalier de Malte ».

Archives départementales du Haut-Rhin, E dépôt 40, carton n° 3, reg. des délibérations 1792-1845, du 16 novembre 1809 (il n’y a plus de pagination à ce moment !) ; E dépôt 40, carton n° 4, reg. des délibérations du conseil municipal de Landser 1808-1823, p. 87 ; Reg. des délibérations du conseil municipal de Landser 1823-37, p. 103, 110; F. Schaedelin, L’émigration révolutionnaire du Haut-Rhin, Colmar, 1946, t. 3, p. 149; M. Glotz, P. Madenspacher et alii, Le prieuré, l’hôpital et le cimetière de Saint-Morand d’Altkirch, Société d’histoire du Sundgau, 1995, p. 195-196 (pour Fleury).

Patrick Madenspacher (2002)