Professeur de théologie, d’histoire ecclésiastique et de dogmatique à Strasbourg, (Pl) (★ Strasbourg 5.10.1736 † Strasbourg 3.9.1820). Fils de Jean-Georges Weber, aubergiste et marchand de vin, et d’Anne Winter. Célibataire. Weber fit des études à Strasbourg, obtint le grade de Magister, en 1770, puis devint docteur en philosophie ; en 1773, il accéda au grade de docteur en théologie. Il mena simultanément une carrière ecclésiastique et d’enseignant. De 1765 à 1767, il fut prédicateur du soir à Saint-Pierre-Le-Vieux. Après quelques années d’interruption, on le trouve au Temple-Neuf comme prédicateur du dimanche après-midi (1771-1774), puis à Saint-Guillaume comme prédicateur titulaire sans être nommé pasteur en titre (1786-1820). De 1769 à 1772, il fut pédagogue au Collegium wilhelmitanum. En 1770, Weber cumula les fonctions de précepteur au Gymnase et de professeur adjoint de théologie à l’Université protestante de Strasbourg. En 1778, il devint professeur extraordinaire de théologie, mais dut attendre 1784 pour être titularisé : il enseigna la théologie jusqu’en 1793. Il exerça ensuite des fonctions plus administratives, d’abord comme recteur de l’Université protestante (1787), puis comme directeur du Gymnase (1793-1794-1807). De 1803 à sa mort, Weber fut professeur d’histoire ecclésiastique et de dogmatique à l’Académie protestante, puis au Séminaire.
Bopp, Die evangelischen Geistlichen in Elsass-Lothringen, 1959, n° 5483, p. 572 ; Chr. Th. Gérold, La Faculté, p. 15-16 ; Himly, Chronologie de la Basse Alsace, Strasbourg, 1972, p. 42.
Jean-Georges Guth (2002)
