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WALDNER de FREUNDSTEIN Godefroy

Conseiller général, officier, (PI) (★ Schweighouse 25.2.1757 † Ollwiller-Nordheim 4.10.1818). Fils de François Louis Waldner de Freundstein ©. ∞ I 1781 Wilhelmine Charlotte de Marschalk d’Ostheim. ∞ II 1783 Frédérique Élisabeth Christine Caroline, baronne de Stein de Nordheim ; 9 enfants. Waldner fut le dernier seigneur de Schweighouse, seigneur haut-justicier d’Ollwiller, Freundstein et Hartmanswiller et membre de l’ordre équestre de l’Ortenau et de Friedberg en Wetteravie. Il était chevalier de l’ordre de Saint-Joseph à Mülheim, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem et de la Bague de Brandebourg. Nommé très jeune chanoine expectant au haut-chapitre de Naumburg, Saxe, il embrassa comme son père la carrière des armes. Il entra en 1774 au régiment des Gardes suisses, mais sa carrière ne fut ni brillante, ni longue. Chevalier de l’ordre de Saint-Joseph, il était à l’étranger lorsque la Révolution éclata. En 1792, il demanda un passeport pour rentrer en France, mais se le vit refuser par le directoire du Haut-Rhin. Il ne fut cependant pas considéré comme émigré et ses biens ne furent pas confisqués mais il ne put rentrer que sous le Consulat. Dès son retour en France, Waldner obtint de suite plusieurs charges publiques. Il fut nommé conseiller municipal de Soultz et conseiller de l’arrondissement de Colmar en 1802. L’année suivante, il entra au Conseil général. Nommé député du Corps législatif en 1811, il dut en démissionner, les deux fonctions étant incompatibles. L’un des grands notables du département sous l’Empire, il exerça également les fonctions de président de l’assemblée du canton de Soultz (1807 et 1812), de président du collège électoral de l’arrondissement de Colmar (1804) et du collège départemental (1810). Lors de la première Restauration, il fut renommé conseiller général, une nomination confirmée lors des Cent-Jours malgré son attitude en 1814 (il avait voté la déchéance de l’empereur) et en 1816. Il exerça ce mandat jusqu’à sa mort en 1818. Lieutenant de louveterie dans le département de 1805 à 1811. Chevalier de la Légion d’honneur. Son fils, Théodore (★ Schweighouse 1786 † 1864) fut chef d’escadron et chevalier de la Légion d’honneur (1813).

Archives nationales, F1b II Haut-Rhin 4, Fic III Haut-Rhin 2 et 3 ; Archives départementales du Haut-Rhin, 2M3, 2M78, 2M84, 3Mb, 3M20, 7M2, 4R8 ; Lehr, L’Alsace noble, 1870, III, p. 184 ; Robert, dir., Dictionnaire des Parlementaires français comprenant tous les membres des Assemblées françaises et tous les ministres français 1789-1889, V, p. 554 ; A. Gasser, Le livre d’or de Soultz, Soultz-Gray, 1909, p. 77, 364-365 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 942 ; P. Leuilliot, L’Alsace au début
du XIXe siècle, I, Paris, 1959 (index) ; CNRS, Grands notables du Premier Empire – Haut-Rhin, 1978, p. 62- 63 ; R. de Castella de Delley, Le régiment des Gardes suisses au service de France, Fribourg, 1984, p. 122 ; Encyclopédie de l’Alsace, XII, p. 7661 ; O. Conrad, Les conseillers généraux…, thèse dactyl., t. IV, Strasbourg, 1997, n° 148, p. 201-203.

Olivier Conrad (2002)