Maître de forges (★ Méziré 24.9.1842 † Paris 19.7.1905). Fils de Juvénal Viellard-Migeon © et frère de Léon et Henri Viellard ©. ∞ 2.10.1866 à Sentheim Eugénie Bian (★ Sentheim 3.12.1845 † Paris 22.2.1907) ; 5 enfants. Peu enclin aux études techniques, Viellard fut rapidement intéressé aux affaires de l’entreprise, notamment pour la gestion du patrimoine foncier, immobilier et forestier. Capitaine de la garde nationale, il prit une part active à la défense du siège de Belfort en 1870. Gérant en 1874, il continua à diriger l’administration de toutes les structures non directement productives en matière industrielle, comme l’exploitation de l’immense patrimoine forestier. À ce titre, il fut président fondateur de la Société forestière de Franche-Comté et Belfort, et membre de la Société nationale d’agriculture. Bien que siégeant comme administrateur de plusieurs sociétés, dont Champigneulles et Neuves-Maisons (1891) et la Compagnie du canal de Suez (1893), il s’intéressa surtout à la politique. Maire de Morvillars (1871-1905), il fut élu député du Haut-Rhin en 1885. Battu quatre années plus tard, il retrouva son siège à l’Assemblée, sans véritablement se rattacher à un courant politique particulier aux élections de 1893 et 1898, mais subit un nouvel échec en 1902. Commandeur de l’ordre impérial ottoman du Medjidieh.
Notice sur M. Armand Vieilard, Besançon, 1905.
Pierre Lamard (2002)