Sous-préfet, archéologue, (C) (★ Romorantin, Loir-et-Cher, 10.1.1827 † Valette, Saint-Julien-sur-Cher, Loir-et-Cher, 3.6.1892). Fils de Léon Philippe Vallois, maire de Romorantin, et de Céleste Pommeret. ∞ 24.9.1860 à Saint-Quentin Marthe Marie Caroline Victoire Gomart (★ Saint-Quentin 26.3.1839 † Péronne, Somme, 3.6.1867), fille de Charles Marie Gabriel Gomart et de Caroline Victoire Lecaisne; 4 enfants. Bachelier ès lettres en 1846, licencié en droit en 1850. Conseiller de préfecture du Loir-et-Cher, puis sous-préfet de Sélestat en 1855. Il s’intéressa rapidement à l’archéologie locale, dressa la première carte des voies romaines d’Alsace et participa aux activités de la Société archéologique d’Alsace. Muté en 1859 à Péronne, à cause, selon ses dires, de l’hostilité du député Hallez-Claparède © qui avait demandé son changement, il continua sa carrière à Bourges et démissionna en 1874 pour y devenir secrétaire de la Société des antiquaires du Centre. Il se retira en 1888 à Saint-Julien-sur-Cher. Officier d’Académie.
Vallois a publié plusieurs études archéologiques et historiques dont Cartes des voies romaines en Alsace, Colmar, 1858 ou Histoire de Péronne, 1880.
Archives départementales du Bas-Rhin, 143 J 52 (1866) ; M. Kubler, « Liste des sous-préfets de Sélestat », Vitalité de Sélestat, Sélestat, 1970 ; S. Vallois, « Georges Vallois (1827-1892), sous-préfet de Schlestadt de 1855 à 1859, Annuaire de la Société des Amis de la Bibliothèque de Sélestat, 1972, p. 74-87 ; François Igersheim, Politique et administration dans le Bas-Rhin (1848-1870), Strasbourg, 1993, p. 533.
Maurice Kubler (2002)
