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UNGERER

Famille strasbourgeoise (PI) originaire d’Oehringen près de Heilbronn (Bade-Wurtemberg). Au XVIIe siècle, ses membres furent le plus souvent bouchers : l’un d’eux, Johann Albrecht, s’installa à Strasbourg où il acquit le droit de bourgeoisie en 1674. Ses enfants et petits-enfants furent bouchers jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, sauf Michel Jacques qui fit des études de théologie et devint pasteur. Parmi ses neuf enfants, il y eut deux pasteurs, une épouse de pasteur et deux horlogers qui firent leur apprentissage chez J.-B. Schwilgué © et acquirent, en 1858, son entreprise.
Dorénavant, une partie de la famille se consacra à l’horlogerie d’édifices et — à partir de 1913 — à la réparation de moteurs d’automobiles. D’autres membres de la famille se tournèrent souvent vers des études supérieures : théologie, droit, médecine, école d’ingénieurs. Des artistes sont nés dans la descendance de Théodore © : son fils Tomi ©  est celui qui émerge. Certains Ungerer choisirent l’Allemagne après 1918 : il s’agit d’une partie de la descendance du pasteur Adolphe Ungerer ©. Parmi ces Allemands, certains vivent au Venezuela, en Angleterre, en Suisse, même en France. La branche française vit surtout en Alsace. Mais la jeune génération a souvent trouvé un emploi dans d’autres régions de France. Les archives de l’entreprise Ungerer ont été déposées aux Archives départementales du Bas-Rhin.

Jacques Ungerer (2001)