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STARCKY

famille, (C) originaire de la re?gion de Ba?le.

  1. Gabriel,

(★ Mulhouse 11.3.1884 † Lugano 11.6.1970). ? 25.8.1906 a? Mulhouse Berthe Gutknecht (★ Mulhouse 24.12.1885 † Mulhouse 17.10.1954); 4 enfants. Apre?s une scolarite? mulhousienne, Gabriel effectua toute sa car­rie?re comme cadre de l’entreprise DMC (Dollfus Mieg) dont il fut notamment le concessionnaire en Suisse, a? Mayence et a? Prague.

  1. Jean,

pre?tre, orientaliste, arche?ologue. Compagnon de la Libe?ration (★ Mulhouse 3.2.1909 † Paris Ve 9.10.1988). Apre?s des e?tudes secondaires classiques qui semblaient l’orienter vers la phi­losophie, il fit des e?tudes de the?ologie et de sciences bibliques a? l’Institut catholique de Paris ainsi que de langues se?mitiques a? l’École des langues orientales et a? l’École pratique des hautes e?tudes. Ordonne? pre?tre en 1935, il pour­suivit ses e?tudes a? l’École biblique et arche?olo­gique franc?aise de Je?rusalem en 1936-1937, puis a? l’Institut pontifical biblique de Rome. Il devint professeur a? l’Universite? je?suite Saint-Joseph a? Beyrouth. De?s cette e?poque, il colla­bora avec l’arche?ologue Henri Seyrig qui l’in­fluenc?a fortement et devint l’ami de Daniel Schlumberger ©. Dans le conflit entre les troupes fide?les au gouvernement de Vichy du ge?ne?ral Dentz, les troupes anglaises et les Forces franc?aises libres, il s’engagea dans les rangs de ces dernie?res le 29 août 1941, apre?s avoir participe? a? la prise de Beyrouth le 7 juillet, et en devint l’aumo?nier. Il prit part a? la libe?ration de l’Alsace. De 1946 a? 1948, il fut pensionnaire de l’Institut franc?ais d‘arche?ologie de Beyrouth. En 1949, il assuma l’enseignement de l’ara­me?en et de l’exe?ge?se du Nouveau Testament a? l’Institut catholique de Paris et entra a? la me?me e?poque au CNRS a? temps partiel, puis a? plein temps en 1954 pour y devenir directeur de recherches. Il assura aussi dans des conditions et circonstances particulie?rement difficiles, les fonctions de directeur-adjoint de l’Institut fran­c?ais d‘arche?ologie de Beyrouth a? la fin du man­dat de D. Schlumberger. Son champ d’e?tudes couvrit le nord-ouest se?mitique (canane?en, he?breu, arame?en…). Spe?cialiste mondial de Palmyre et de Petra, ses recherches se porte?­rent aussi vers les inscriptions phe?niciennes. Il participa au de?chiffrement et a? la publication des manuscrits de la Mer Morte, ce qui l’amena a? de?missionner de sa chaire a? l’Institut catho­lique de Paris. Ses recherches e?tant axe?es sur l’e?tude directe des documents arche?ologiques et e?pigraphiques, il collabora e?troitement avec les services arche?ologiques locaux et contribua a? la formation de jeunes chercheurs orientaux. S’il fut un « savant complet » (arche?ologue, phi­lologue, e?pigraphiste, numismate, il fut encore davantage un homme d’une modestie et d’une ge?ne?rosite? sans limite. Compagnon de la Libe?ration.

Le Figaro, L’Alsace, et Jordanian Times du 13.10.1988; F. Zayadine, « In memoriam Father Jean Starcky (1909-1988) », Annual of the de?partement of antiquities of Jordan, Amman, 1988, XXII p. 9-14 (une bibliographie se?lective); E. Will, « Ne?crologie Jean Starcky », Syria, Paris, tome XVI, p. 353-354; M. Schmidt, P. Bockel, « Le pe?re Starcky nous a quitte?s », Le Monde de la Bible, nov.-de?c. 1988. « Le pe?re Starcky, Bir-Hakim, … l’Authion », Bulletin trimestriel de l ‘amicale de la 1e?re DFL, janvier 1989, n° 131 p. 10-11 ; Mgr Daniel Pezeril, « In Memoriam le pe?re Jean Starcky », Revue de l’Institut catholique de Paris, XXVIII, 1988; Annuaire de l’École Pratique des Hautes Études, Section XXXVIII, Langues et civilisations orientales.

  1. Andre?,

(★ Mulhouse 25.12.1914). ? Talence, Gironde, 20.6.1940 Jacqueline Muller, pianiste (★ 1.9.1919), fille de Paul Muller et d’Isabelle Jalfre. Études primaires a? Mayence, au lyce?e franc?ais puis chez les Je?suites a? Prague, a? Juilly, Seine-et-Marne. Baccalaure?at (1932), bachelier en droit (1935), diplo?me? des Sciences politiques (1936), de langue tche?que a? l’École des langues orientales (1938), diplo?me? d’e?tudes supe?rieures d’allemand, il effectua toute sa carrie?re dans l’enseignement. Professeur au lyce?e franc?ais de Prague puis aux lyce?es de Blois, Rambouillet, Condorcet, Jeanson de Sailly et Arago de Paris, Dourdan, Melun et au Centre national de l’en­seignement par correspondance.

À cette carrie?re bien remplie s’ajoute une œuvre tre?s appre?cie?e de traducteur en franc?ais d’œuvres majeures de la litte?rature allemande d’apre?s guerre, aux e?ditions du Seuil, de Gertrud von Le Fort, La demoiselle de Barby, 1952, Les cierges e?teints, 1956 et surtout de Heinrich Bo?ll, Rentrez chez vous Bogner, 1954 (Und sagte kein Wort), Ou? e?tais-tu, Adam? 1956 (Wo warst du Adam?) ; La mort de Lohengrin, 1 9 5 8 ; Des ho?tes de?concertants (recueil de nouvelles), 1959. Enfin de J.-B. Lotz, s.j., De la solitude humaine, 1964.

  1. Georges,

(★ Mulhouse 1.2.1921 † Mulhouse 19.12.1973). ? Mulhouse 9.8.1945 Élisabeth Liebenguth (★ Mulhouse 18.12.1921). Fille de Charles Joseph et Fe?licie Brassart. Sa scolarite? refle?ta l’itine?raire ge?ographique et professionnel de ses parents, Mayence (1921-1923), Prague (1923-1939) ou? il fre?quenta une e?cole de commerce allemande. Ses parents re?fugie?s a? Bordeaux retourne?rent a? Mulhouse apre?s l’ar­mistice. Incorpore? dans la Wehrmacht, il put toujours garder sur lui son passeport franc?ais. Le re?cit de son odysse?e fut publie? aux éditions France-Empire sous le titre L’Alsacien et la deuxie?me e?dition fut pre?face?e par son fre?re l’abbe? Jean Starcky. Il travailla comme son pe?re a? la socie?te? DMC dans les bureaux de Paris et de Mulhouse.

Marc Lang (2006)