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STACKLER Franc?ois Andre?

Homme de loi, manufacturier, conseiller ge?ne?ral (★ Meyenheim 5.10.1759 † Strasbourg 2.1.1855). Fre?re de Franc?ois Antoine Stackler ©. ∞ 26.9.1786 a? Colmar Marie Franc?oise Henriette Reiset (★ Colmar 3.8.1764 † Colmar 31.3.1838), fille de Jean Jacques Reiset  ©, receveur ge?ne?ral du Haut-Rhin, et de Marie The?re?se Henriette Carre? ; 2 enfants : Thomas Andre? © 6, et Marie Fe?licite? Henriette (★ Ribeauville? 22.7.1787 † Strasbourg 2.7.1874), qui épousa le baron Jean Chrysostome Louis de Muller ©, maire de Colmar. Rec?u avocat au Conseil souverain d’Alsace apre?s des e?tudes de droit a? Strasbourg, Stackler obtint les charges de bailli de Schoppenwihr ainsi que de greffier de la ville et du bailliage de Ribeauville?, ou? il s’e?tablit. Maire de Ribeauville? en 1790 puis de 1792 a? 1793, il devint ensuite entrepreneur d’une manufacture de siamoises a? Sainte-Marie-aux-Mines, a? par­tir de 1795. En l’an XII, il entra a? la Socie?te? d’e?mulation de Colmar lors de sa re?organisa­tion par le pre?fet Fe?lix Desportes ©. Sous l’Empire, la fabrique exploite?e par Stackler e?tait la plus importante de Sainte-Marie-aux-Mines, employant jusqu’a? 300 personnes, mais il la liquida finalement en 1819. Auparavant, il fut nomme? conseiller ge?ne?ral du Haut-Rhin sous la premie?re Restauration en 1814 ; confirme? en 1815 pendant les Cent-Jours puis en 1816 lors de la seconde Restauration, il conserva son sie?ge jusqu’en 1818. Il obtint alors un poste de juge de paix a? Sainte-Marie-aux-Mines puis a? Colmar, ou? il devint e?galement conseiller d’ar­rondissement. Nomme? juge au tribunal d’ins­tance de Colmar en 1823, il devint enfin conseiller a? la Cour royale en 1834 et conserva cette fonction a? titre honorifique jusqu’en 1849.

Archives départementales du Haut-Rhin, 1B 965, p. 38 et Re?pertoire nume?rique de la se?rie N (liste des conseillers ge?ne?raux du Haut-Rhin de l’an VIII a? 1870), p. 31 ; B. Bernhard, Recherches sur l’histoire de la ville de Ribeauville?, Colmar, 1888 ; Lehr, L’Alsace noble, 1870, t. 3 ; P. Leuilliot, L’Alsace au de?but du XIXe sie?cle, t. II, Paris, 1959, p. 369 ; J.-M. Schmitt, « Les gens d’affaires au cœur de l’Alsace re?volutionnaire, » Revue d’Alsace, 1989-1990, p. 108 ; J.-P. Bailliard, « La parente? du pre?teur royal Jean Chrysostome de Muller », Bulletin du Cercle généalogique d’Alsace, 1991 ; A. Ganter, « Les Stackler », L’Alsace du 24.7.1994 ; J. Meyer, De forge en robe durant deux sie?cles : les Demouge? et leur parente?le, Les amis du Wineck, 1996 (poly­copie?) ; O. Conrad, Les conseillers ge?ne?raux du Haut-Rhin 1800-1870, the?se, Strasbourg, 1997, t. IV, p. 191-192 (erreurs : Stackler n’a pas e?te? magistrat sous l’Ancien Re?gime, ni notaire apre?s 1818) ; J.-M. Schmitt, « La Socie?te? d’e?mulation de Colmar (1801-1813), centre d’union des notables du grand Haut-Rhin napole?onien », Revue d’Alsace, 1997.

Jean-Marie Schmitt (2000)