Pre?teur royal, sous-pre?fet, de?pute?, (C) (★ Strasbourg, Saint-Laurent, 29.8.1749 † Paris 6.3.1811). Fils de Jean Nicolas Sommervogel, receveur de l’abbaye de Schwarzach, Bade, et de Catherine Schweitzer. Apre?s une licence en droit a? l’Universite? de Strasbourg, Sommervogel fut rec?u avocat au Conseil souverain d’Alsace et coopte? conseiller a? la Chambre des XV du Magistrat de Strasbourg en 1778. En 1780, il s’e?tablit a? Colmar ou? il fut nomme? greffier-syndic en survivance, de me?me qu’inspecteur des fore?ts d’Alsace en la mai?trise d’Ensisheim. De?s le 12 juillet 1781, il acce?da aux fonctions de pre?teur royal de Colmar, qu’il fut le dernier a? exercer jusqu’en 1789, et obtint e?galement le titre de subde?le?gue? de l’intendant d’Alsace. Inspecteur ge?ne?ral des fore?ts du de?partement de la Roe?r sous le Directoire, il devint un ardent partisan de Bonaparte et fut nomme? sous-pre?fet de l’arrondissement d’Altkirch (le premier a? ce poste) le 14 germinal an VII = 4 avril 1800. Le 2 flore?al an XI = 22 avril 1803, il fut de?signe? comme pre?fet de la Sarre sur la recommandation de Talleyrand, mais ne parai?t pas avoir rejoint cette affectation. Membre de la Socie?te? d’e?mulation de Colmar en 1804, il resta sous-pre?fet d’Altkirch jusqu’au 31 janvier 1806, puis fut e?lu de?pute? du Haut-Rhin au Corps le?gislatif, dont il sortit en 1810.
Archives départementales du Haut-Rhin, 1 B 456 (2), 939 p. 143, 964 p. 1 ; Lehr, L’Alsace noble, 1870, I ; Robert, dir., Dictionnaire des Parlementaires français comprenant tous les membres des Assemblées françaises et tous les ministres français 1789-1889, 1891, p. 330 ; Dictionnaire historique et biographique de la Révolution et de l’Empire 1789-1815, II, p. 759-760; Knod, Die alten Matrikeln der Universität Strassburg, 1621 bis 1793, t. 2, p. 328 (index) ; J. Hatt, Liste des membres du Grand Se?nat de Strasbourg du XIIIe s. a? 1789, Strasbourg, 1963 p. 671; J.-M. Schmitt, « La Socie?te? d’e?mulation de Colmar, centre d’union des notables du grand Haut-Rhin napole?onien », Revue d’Alsace, n° 123, 1997, p. 107-150.
Jean-Marie Schmitt (2000)