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SLEIDAN Johann Baptist (Sleidanus, Sledanus, pseudonyme Lasdenus, anagramme de ce nom ; de son vrai nom : Philippson, le passage de ce nom à celui de Sleidan s’expliquant par l’adoption du nom de sa ville natale)

Juriste, diplomate, historien, (C, puis PI) (★ Schleiden, Eifel, Allemagne, 1506 † Strasbourg 31.10.1556). Aîné de sept enfants, fils de Philippi, marchand de victuailles et de draps, et d’Eisa von Wanhalter. ∞ 14.3.1546 à Strasbourg Yola Niedbruck, (PI) (★ Metz ? † Strasbourg un peu avant 21.5.1553), fille de Johann Bruno von Niedbruck ©, me?decin et diplomate, et de Yolande de Rosnay; 3 filles: Magdalena (★ 1547); Maria ? I Gerson Held von Tieffenau, ? II Philipp Streif von Saarwerden ; Yola (★ 1553) ? Conrad Rheter. Sleidan rec?ut ses pre¬miers e?le?ments d’instruction aupre?s de Johann Neuburg a? l’e?cole de Schleiden. En 1519 ou 1520, il se rendit pour trois ans, avec son com¬patriote Johann Sturm ©, chez les Fre?res de la Vie commune du colle?ge Saint-Je?ro?me de Lie?ge. Il poursuivit seul sa formation humaniste a? l’Universite? de Cologne, ou? il de?couvrit les auteurs classiques aupre?s des mai?tres e?ras¬miens Bartholomaeus Latomus, Johann Cesarius, Jacob Sobius. Sleidan retrouva ensuite son ami Sturm, qu’il accompagna au Colle?ge trilingue de Louvain pour suivre pendant un semestre les cours de grec de Rutger Rescius, un autre disciple d’Erasme ©. Rappele? ensuite a? Schleiden, il servit de pre?cepteur au fils cadet du comte Dietrich IV von Manderscheid. Ce diplomate e?pris d’ire?nisme et appele? par sa ponde?ration a? jouer un ro?le de conciliateur sur l’e?chiquier rhe?nan exerc?a une influence de?ter¬minante sur le jeune e?tudiant, dont il contribua a? forger les futures orientations politiques. Tre?s vite, Sleidan manifesta une profonde admiration pour Melanchthon et une grande me?fiance a? l’e?gard de Charles Quint, hostile a? la Re?forme. Il conquit en 1535 une licence en droit a? l’Universite? d’Orle?ans, tandis que Sturm s’e?tait rapproche? de l’e?ve?que de Paris Jean Du Bellay et de son fre?re Guillaume, seigneur de Langey, qui œuvraient secre?tement a? une alliance avec les princes luthe?riens de l’Empire contre la puissance des Habsbourg. Protecteurs du parti re?formiste issu du Cercle de Meaux, les deux diplomates humanistes s’e?taient engage?s dans une lutte pour la de?fense de l’unite? chre?tienne par la douceur et la conciliation pluto?t que par la force et la re?pression de l’he?re?sie. Lorsqu’en 1536 Sturm quitta Paris pour Strasbourg, Sleidan le relaya, pensionne? par Franc?ois Ier, dans la fonc¬tion de secre?taire charge? de la correspondance avec la Ligue de Smalkalde et devint rapide¬ment le plus proche collaborateur du pre?lat. À ce titre, il fut envoye? en mission, d’abord comme accompagnateur de l’ambassadeur Lazare de Bai?f au colloque de Haguenau de 1540, puis l’anne?e suivante comme de?le?gue? franc?ais a? Ratisbonne. C’est la? qu’il rencontra le landgrave Philippe de Hesse, Bucer ©, Melanchthon, Calvin ©. Ses sympathies a? l’e?gard des luthe?riens lui valurent de la part du roi une disgra?ce momentane?e, qu’accentua le climat de suspicion qui pesait depuis l’affaire des Placards sur les e?tudiants allemands. Le ralliement du jeune diplomate a? la Re?forme demeure difficile a? pre?ciser. Toujours est-il que la publication de ses deux discours antipa¬pistes, adresse?s successivement aux États de l’Empire et a? l’empereur, te?moigne de son adhe?sion de?finitive au luthe?ranisme. Le rappro¬chement momentane? de Philippe de Hesse et de Charles Quint ayant fait avorter les ne?gocia¬tions des fre?res Du Bellay, Sleidan rejoignit Johann Sturm a? Strasbourg en 1542, probablement sur l’insistance de Bucer, tout en gardant des contacts e?troits avec son protecteur franc?ais. Rapidement, il se lia d’amitie? avec Jacob Sturm ©, les imprimeurs Wendelin Rihel ©, Craton Mylius ©, Blasius Fabricius, le the?olo¬gien Ludwig Rabe ©, le secre?taire de Bucer Conrad Hubert ©. En 1545, la Ligue de Smalkalde l’engagea a? son tour comme agent diplomatique et l’envoya a? Londres avec Ludwig Baumbach, mare?chal de la cour de Hesse, en tant que me?diateur entre Franc?ois Ier et Henry VIII, qui venait de s’emparer de Boulogne. Alors qu’il rassemblait depuis sept ans de?ja? des documents en vue de consigner les principaux e?ve?nements de son e?poque, la charge d’historiographe de la Ligue de Smalkalde lui fut officiellement confie?e. La de?faite des luthe?riens a? Mu?hlberg en 1547 et l’arrestation de Jean-Fre?de?ric de Saxe et de Philippe de Hesse entrave?rent les recherches de l’historien, qui se consacra pluto?t aux tra¬ductions latines des œuvres de Comines, de Seyssel et a? l’e?tude de la philosophie politique de Platon ; les Commentaires ne virent en effet le jour que huit ans plus tard. De novembre 1551 a? avril 1552, Sleidan accomplit sa mission la plus de?licate en repre?sentant Strasbourg et les villes souabes au concile de Trente. À peine revenu d’Italie, il dirigea des ne?gociations avec Henri II, qui venait de s’emparer des e?ve?che?s de Metz, Toul et Verdun, afin de le dissuader de franchir les portes de Strasbourg. Peu de temps apre?s, le Conseil de la cite? alsacienne engageait pour quatre ans au service de la ville le diplomate chevronne?, sans pour autant lui attribuer de charge bien de?termine?e. Sleidan remplit notamment la fonction d’administrateur (Kirchenpfleger) de l’Église des re?fugie?s fran¬c?ais et re?digea plusieurs rapports sur le mandat des scolarques. Accable? par le double deuil de son e?pouse et de son ami Jacob Sturm en 1553, il re?duisit ses activite?s et ne se distingua plus que par sa participation au colloque de Naumburg, Thuringe, l’anne?e suivante. Le 31 octobre 1556, il mourut de la peste, alors que venait de parai?tre son histoire universelle a? l’usage de la jeunesse et que lui e?tait promise la chaire d’histoire de la future Universite? de Duisburg, Westphalie, qui fut fonde?e en 1561 par le duc Guillaume de Juliers.

Publications:
Voir la re?cente bibliographie des œuvres de Sleidan par E. van der Vekene, Johann Sleidan. Bibliographie seiner gedruckten Werke und der von ihm u?bersetzten Schriften von Philippe de Commines, Jean Froissart und Claude de Seyssel, Stuttgart, 1996.
Œuvres propres parues du vivant de Sleidan : Deux discours pamphle?taires contre la papaute?, adresse?s en allemand aux États de l’Empire (Strasbourg, Craton Mylius, 1541) et a? l’empereur (Strasbourg, Georg Messerschmid, 1544); certaines e?ditions allemandes parurent sous le pseudonyme de Baptista Lasdenus; apre?s 1544, les deux discours n’ont plus e?te? publie?s se?pare?ment; un traite? sur la Re?publique et les Lois de Platon: Summa doctrinae Platonis de Republica et legibus (Strasbourg, 1548), publie? avec la traduction latine de La grande Monarchie de France de Claude de Seyssel; Sleidan composa en 1553 des vers de?plorant la mort de Jacob Sturm (publ. dans loannis Sturmii consolatio ad senatum Argentinensem. De morte clarissimi et nobilissimi uiri D. lacobi Sturmii. Odae etiam aliquae et epitaphiae de eodem, Strasbourg, W. Rihel, 1553, fol. C ija- C iija) ; en 1555 sortit des presses de l’imprimeur strasbourgeois Wendelin Rihel l’œuvre principale de Sleidan : les De Statu religionis et reipublicae Carolo Quinto Caesare commentarii; en 1556, Sleidan re?digea un abre?ge? de l’histoire universelle a? vocation pe?dagogique: De quatuor summis imperii libri tres (Strasbourg, fre?res Rihel).
Œuvres propres parues apre?s sa mort ou demeure?es ine?dites: La correspondance de Sleidan a e?te? relativement bien conserve?e (Archives municipales de Strasbourg, Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg The?saurus Baumianus, Stadtarchiv Marburg, Stadtarchiv Weimar, : Bibliothèque nationale Paris, PRO Londres, Bibliothèque royale Copenhague ainsi que de nombreux autres de?po?ts en Allemagne, en Suisse et en Angleterre); une e?dition partielle (les 182 lettres retrouve?es a? cette date) a e?te? re?a¬lise?e par H. Baumgarten (Sleidans Leben Briefwechsel, Strasbourg, 1881), auteur d’une recension pre?alable (U?ber Sleidans und Briefwechsel, Strasbourg, 1878, p. 9-44), comple?¬ te?e par celle de J. Rott (« Nouveaux documents sur Jean Sleidan, historien de la Re?forme », Bull. philol. et historique, anne?e 1967, vol. II, Paris, 1969, p. 551-648); d’autres lettres, exhume?es ulte?-rieurement ou ignore?es par H. Baumgarten, ont e?te? publie?es par J.-F. Noodt (Brem- und Verdische Bibliothek, Bd. I, Hambourg, 1753, Stuck 2, p. 87-122; Stuck 3, p. 103-112), L. Geiger (Forschungen zur deutschen Geschichte, n° 10, 1870, p. 167-198), V.-L. Bourrilly (Bulletin de la Société d’histoire du protestantisme français, n° 55, Paris, 1906, p. 212-219), A. Holla?nder (Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, n° 43,1889, p. 337-342 ; n° 53,1899, p. 428- 437), R. Wolff (Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, n° 62, 1908, p. 265-275), A. Hasenclever (Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, n° 61, 1907, p. 170-171 et p. 528-532; n° 63, 1909, p. 92- 116; N° 85, 1931, p. 134-136), M. Lenz (Briefwechsel Landgraf Phiiipp’s des Grossmu?thigen von Hessen mit Bucer, t. I, Leipzig, 1880, t. II, Leipzig, 1887), O. Winckelmann (Politische Correspondenz der Stadt Strassburg im Zeitalter der Reformation, t. III, Strasbourg, 1898). Vers sur l’automne pluvieux de 1550 et poe?sie de Nouvel An adresse?e par Sleidan a? Jacob Sturm en 1551 (LB Gotha, Chart. B 212, fol. 129a-131a; le premier texte a e?te? publie? par J. Rott. op. cit., p. 631-632); vers compose?s par Sleidan a? l’occasion de la mort de Bucer (publie? par A. Hasenclever, Ein poetischer Nachruf Johann Sleidans auf Martin Bucer, Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, N. F. 26, 1911, p. 715-718). Auteurs traduits en latin :
Épigrammes grecques (Epigrammata aliquot graeca veterum), Cologne, Johann Soter, 1525 (Short-title catalogue of Books printed in the German-speaking Countries and german Books printed in other countries from 1455 to 1600 now in the British Muse?eum, Londres, 1962, p. 820); Petit cate?chisme de Martin Bucer (Catechismus Ecclesiae et Scholae Argentinensis), Strasbourg, 1544 (J. Rott, « Bibliographie des œuvres imprime?es du recteur strasbourgeois Jean Sturm », Actes du 95e Congre?s des socie?te?s savantes, Philol. et histoire, t. I, Paris, 1975, p. 330- 331); abre?ge? latin des Chroniques de Froissard (Frossardi nobi¬ lissimi scriptoris Gallici, historiarum opus omne jamprimum et breviter collectum et latino sermone redditum, Paris, S. de Colines, 1537); abre?ge? latin des Me?moires de Philippe de Comines (la partie relative au re?gne de Louis XI parut en 1545, celle concernant le re?gne de Charles VIII en 1548); en 1548 parut aussi a? Strasbourg, chez Wendelin Rihel, la traduction latine de La grande Monarchie de France de Claude de Seyssel (Claudii Sesellii, viri patricii, de republica Galliae et regum officiis. Libri duo, loanne Sleidano), cet ouvrage est ge?ne?ralement imprime? avec la somme sur la Re?publique et les Lois de Platon. Principales sources e?crites et bibliographie sur Sleidan :
Voir J. Rott, « Nouveaux documents sur Jean Sleidan, historien de la Re?forme… »; idem, « Un recueil de correspondances strasbourgeoises du XVIe sie?cle a? la bibliothe?que de Copenhague », Bull. phil. et historique, anne?e 1968, Paris, 1971, p. 749-818; L. Druez, « État pre?sent des e?tudes sleidaniennes », BHR, t. LVIII, Gene?ve, 1996, n° 3, p. 685-700.
Etudes biographiques:
H. Pantaleon, Prosopographiae heroum, Ba?le, 1566, p. 392; Th. de Be?ze, Ico?nes, Gene?ve, 1580, p. liii; L. Voisin de la Popelinie?re, L’histoire des histoires…, Paris, 1599, p. 482-483; M. A. Silesius, Vitae Germanorum superiori, t. I, Francfort, 1615, p. 176-178; notice d’O. Schad (« Kurtzer jedoch warhafftiger Bericht von dem Standt und Leben Johannis Sleidani : wie auch von folgenden seinem historischen Werck ») en te?te de sa conti¬nuation des Commentaires (Warhafftige Beschreibung allerley fu?rnemer Ha?ndel und Geschichten so sich in Glaubens und andern Weltlichen Sachen bey Regierung der Grossma?chtigsten und unu?berwindlichsten Keyseren Caroli V…., Strasbourg, 1625) ; A. Teissier, Les Éloges des hommes scavans tire?s de l’Histoire de M. de Thou…, t. I, Utrecht, 1696, p. 108-111 ; Ph. Weltz, Études sur Sleidan, historien de la Re?forme, Bischwiller, 1862; H. Baumgarten, U?ber Sleidans Leben und Briefwechsel, Strasbourg, 1878; B. Gebhardt, « Johann Sleidan », Zeitschrift fu?r allgemeine Geschichte, Kultur-, Litteratur- und Kunstgeschichte, n° 3, 1886, p. 546-552; J. Ficker et O. Winckelmann, Handschriftenproben…, t. II, Strasbourg, 1905, p. 86; W. Friedensburg, « Vom franzo?sischen Agenten zum Geschichtsschreiber des deutschen Protestantismus. Ein Beitrag zur Lebens- und Entwicklungsgeschichte Johann Sleidans », Elsass-Lothringisches Jahrbuch, n° 11, 1932, p. 109- 147; L. Druez, « L’humaniste allemand Jean Sleidan: de la diplo¬matie a? l’histoire », Cahiers de Clio, n° 123, 1995, p. 15-32.
Principaux articles de dictionnaires :
L. More?ri, Le Grand dictionnaire, t. III, Amsterdam – La Haye, 1702, p. 400-401 ; F. X. de Feller, Dictionnaire historique…, t. VIII, Lie?ge, 1797, p. 237-238; A. Neyen, Biographie luxembour¬geoise, t. II, Luxembourg, 1861, p. 117-119; Allgemeine deutsche Biographie, t. XXXIV, 1892, p. 454-461 ; G. Kawerau, Realenzyklopa?die fu?r protestan¬tische The?ologie, t. XVIII, Leipzig, 1906, p. 443-447 ; J. Vanne?rus, Biographie nationale de Belgique, t. XXII, Bruxelles, 1914-1920, col. 666-683 ; Sitzmann, Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l’Alsace, Rixheim, t. 2, 1910, p. 790-792 ; W. P. Fuchs, Die Religion in Geschichte und Gegenwart, t. VI, (Tu?bingen), 1962, p. 110; H.-O. Sieburg, Rheinische Lebensbilder, t. III, Dusseldorf, 1968, p. 79-96 (avec arbre ge?ne?alogique).
Sleidan diplomate:
V.-L. Bourrilly, « Jean Sleidan et le cardinal Du Bellay. Premier se?jour de Jean Sleidan en France (1533-1540) », Bulletin de la Société d’histoire du protestantisme français, n° 50, 1901, p. 225-242; le me?me et N. Weiss, « Jean du Bellay, les protestants et la Sorbonne (1529-1535) », ibidem, n° 53, 1904, p. 97- 143 ; V.-L. Bourrilly, « Lazare de Bay?f et le landgrave de Hesse », ibi¬dem, n° 55, 1906, p. 369-376; C. Oberreiner, « Sleidan, Jean Sturm et Bruno en mission diplomatique, en 1545 », Revue d’Alsace, n° 68, 1920, p. 89-132; A. Hasenclever, « Johann Sleidan und Frankreich », Elsass-Lotringisches Jahrbuch, n° 10, 1931, p. 101-122.
La pense?e politique de Sleidan :
H. Ulmann, « Zur politischen Entwicklung Sleidan’s im Jahre 1544 », Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, n° 49, 1895, p. 547-564; A. Hasenclever, Sleidan-Studien. Die Entwicklung der politischen Ideen Johann Sleidans bis zum Jahre 1545, Bonn, 1905; Cl. Koenig, Jean Sleidan et l’Empire, Charles Quint, le Rhin et la France. Droit savant et droit pe?nal a? l’e?poque de Charles Quint, Strasbourg, 1973, p. 221-230.
Sleidan historien:
Ch. C. Am Ende, « Nachricht von den beyden ersten Ausgaben der Commentariorum Johannis Sleidani, zu Strassburg im Jahre 1555 » in Folio, Joh. Gg. Schelhorn Ergo?tzlichkeiten, n° 2, 1763, p. 414-416; idem, « Beschreibung der beyden ersten Auflagen der Commentariorum Johann Sleidans zu Strassburg im Jahre 1555 in Octav », ibidem, p. 653-699 ; idem, Vermischte Anmerkungen u?ber den beru?hmten Geschichtsschreiber Johann Sleidan, Nuremberg, 1780; L. von Ranke, Zur Kritik neuerer Geschichtsschreiber, Leipzig-Berlin, 1824, p. 61-68; Th. Paur, Johann Sleidan’s Commentare u?ber die Regierungszeit Karl’s V. historischkritisch betrachtet, Leipzig, 1843; F. W. Kampschulte, « U?ber Johannes Sleidanus als Geschichtsschreiber der Reformation », Forschungen zur deutschen Geschichte, n° 4, (Go?ttingen), 1864, p. 57-69; W. Weise, U?ber die Quellen der Commentare Sleidans, Halle, 1879; O. Winckelmann, « Zur Geschichte Sleidans und seiner Kommentare », Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, n° 53,1899, p. 565-606; R. Fester, « Sleidan, Sabinus, Melanchthon », Historische Zeitschrift, n° 89, 1902, p. 1-16; E. Menke-Glu?ckert, Die Geschichtsschreibung der Reformation und Gegen-Reformation, Leipzig, 1912; P. Kalkoff, « Die Anfangsperiode der Reformation in Sleidans Kommentarien », Zeitschrift für die Geschichte des Oberrheins, n° 71, 1917, p. 297-329, 417-467; W. Friedensburg, « Die Entstehung der Kommentarien Sleidans », Elsass-Lotringisches Jahrbuch, n° 12, Francfort, 1933, p. 83-108; idem, Johannes Sleidanus, der Geschichtsschreiber und die Schicksalsma?chte der Reformationszeit, Leipzig, 1935; W. Siebel, « Johannes Sleidanus, der Geschichtsschreiber der Reformation », Monatshefte fu?r evangelische Kirchengeschichte des Rheintandes, n° 6, 1957, p. 1-21 ; H. E. Barnes, A History of historical Writing, New York, 1963, p. 124-126; H. Scheible, Die Anfänge der reformatorischen Geschichtsschreibung: Melanchthon, Sleidan, Flacius und die Magdeburger Zenturien, Gu?tersloh, 1966; A. G. Dickens, Johann Sleidan and Reformation History, Reformation, Conformity and Dissent, Londres, 1977, p. 17-43; D. R. Kelley, « Johann Sleidan and the Origins of History as a Profession », Journal of modem History, n° 52, (Chicago), 1980, p. 573-598; A. G. Dickens et J. M. Tonkin, The Reformation in historical Thought, Cambridge, 1985, p. 10-19; I. Berlin Vogelstein, Johann Sleidan’s Commentaries. Vantage Point of a Second Generation Lutheran, New York, 1986; idem, « Johann Sleidan’s Commentaries: New Insights from an Old History », Storia della Storiografia, n° 11, (Milan), 1987, p. 5-11; H. Ehmer, Reformatorische Geschichtsschreibung am Oberrhein: Franciscus Irenicus, Kaspar Hedio, Johannes Sleidanus, Historiographie am Oberrhein im spa?ten Mittelalter und in der fru?hen Neuzeit, Sigmaringen, 1988, p. 227-245.
Divers :
A. Hasenclever, « Johann Sleidan und Frankreich », Elsass-Lotringisches Jahrbuch, n° 10, 1931, p. 101-122; W. Friedensburg, « Die tausend Lu?gen bei Sleidan », ibidem n°14, 1935, p. 105-113; K. Schottenloher, « Johann Sleidans und Markgraf Albrecht Alcibiades », Archiv fu?r Reformationsgeschichte, n° 35,1938, p. 193-202 ; D. E. Rhodes, « La traduzione italiana dei Commentarii di Giovanni Sleidano », La Bibliofilia, t. LXVIII-LXIX, (Florence), 1968, p. 281-287; P. Neu, Geschichte und Struktur der Eifelterritorien des Hauses Manderscheid, Bonn, 1972, p. 275-276; J.-D. Pariset, Les relations entre la France et l’Allemagne au milieu du XVIe sie?cle, Strasbourg, 1981 ; M. U. Chrisman, Lay Culture, learned Culture. Book and social Change in Strasbourg 1480-1599, Yale, 1982; P. Denis, Les e?glises d’e?trangers en pays rhe?nans (1538-1566), Paris, 1984, index; R. Beck, « Jean Sleidan, diplomate averti ou humble historien », Revue de l’Association de recherches me?die?vales, n° 47, Strasbourg, 1995, p. 13-34; L. Druez, « La conception du Turc chez Jean Sleidan », Actes du IIe congre?s de la FTERSI « Chre?tiens et musulmans a? l’e?poque de la Renaissance », Zaghouan, 1997, p. 131-137.

Portraits de Sleidan :
H. Pantaleon, Prosopographiae heroum, Ba?le, 1566, p. 392 (por¬trait de profil gauche); N. Reusner, Ico?nes, Strasbourg, 1587, fol. Nii b-Niii a (portrait accompagne? d’e?pigrammes); Th. de Bry, Icones virorum illustrium, t. II, Francfort, 1598, p. 252-255; O. Schad, Warhafftige Beschreibung allerley fu?rnemer Ha?ndel und Geschichten…, Strasbourg, 1625 (portrait grave? de J. von der Heyden ; CES) ; P. Freher, Theatrum virorum eruditione clarorum, Nuremberg, 1688, p. 1454 b et 1456 (bre?ve notice). Voir l’art, a? caracte?re iconographique de E. M. Hajos, « Sleidan oder Grynaeus? », Philobiblon, t. 14, 1970, p. 167-172.

Laurence Druez (2000)