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SCHOTT Philippe André

Militant communiste et syndicaliste, (PI) (★ Lingolsheim 18.10.1888 † Strasbourg 18.10.1969). Fils de Martin Schott, menuisier, et de Salomé Schott. ∞ I 1910 Caroline Martz ; 1 fils, ∞ II 22.5.1964 à Schiltigheim Thérèse Garny. Serrurier. Il adhéra au syndicat libre des métallurgistes en 1906 et au parti social-démocrate en 1910. Il fonda l’Arbeiterschalmeikappelle (orphéon ouvrier) de Strasbourg. Il était en 22 membre du comité de la section communiste de Strasbourg (et ultérieurement devint son président cinq ans durant). En juin-juillet 1924, il fit partie de la délégation française au Ve congrès de l’Internationale communiste à Moscou. En 1927, il était président de la section de Strasbourg de l’ARAC (Association républicaine des anciens combattants). Après la scission de 1929, il fit partie du comité provisoire du sous-rayon communiste (« orthodoxe ») de Strasbourg. Au début des années trente, il était secrétaire de la cellule communiste «Lénine» du quartier des Ponts-Couverts. Après la réunification syndicale de 1936, il fut président de l’Union des syndicats des ouvriers métallurgiques CGT du Bas-Rhin. Il fut en 1949-1951 gérant de la Tribune des rentiers sociaux et de L’invalide du travail, organes successifs bilingues de l’Union nationale des invalides et accidentés du travail.

Archives nationales, F7 13 130, 13 378 ; Archives départementales du Bas-Rhin, 98AL 639 ; 102 AL 47 ; Humanité, Strasbourg, du 18.10.1938 (photo) ; Maitron, dir., Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, XLI, 1992, p. 186 ; C. Lorentz, La presse alsacienne au XXe siècle, Strasbourg, 1997, p. 407.

Léon Strauss (1999)