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ROTTNER Jean

Médecin, homme politique (* Mulhouse 28.01.1967).

∞ à Mulhouse le 24.04.1989 Florence Lobstein, pharmacienne et directrice adjointe de AIR. Trois enfants. R. fait sa scolarité à Mulhouse, puis des études de médecine à l’Université Louis Pasteur à Strasbourg. En 1995, il intègre les urgences du Centre hospitalier Émile Muller à Mulhouse dont il devient chef de service en 2003, avant de diriger le pôle SAMU-SMUR-Urgences-Réanimation médicale de 2005 à 2010.

Son engagement politique commence autour de  2000, lorsqu’il adhère à l’UDF. En 2002, aux élections législatives, il s’inscrit à l’UMP et devient suppléant d’Arlette Grosskost, qui bat le député sortant Jean-Marie Bockel ©. Le même scénario se reproduit en 2007. Puis R. est aux côtés d’Adrien Zeller © en 2004, aux élections régionales.

Lorsque Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse depuis 1989, est réélu en 2008, Jean Rottner devient son premier adjoint. Le nouveau président de la République, Nicolas Sarkozy avait appelé Jean-Marie Bockel au gouvernement en 2007 et c’est finalement en 2010 qu’il décide de quitter le fauteuil de maire, tout en restant président de la M2A, la communauté de l’agglomération mulhousienne qu’il a contribué à créer.

Le 17 mai 2010, Jean Rottner est élu nouveau maire de Mulhouse par le conseil municipal. Un autre maire, Emile Muller ©, avait démissionné dans des conditions similaires en janvier 1981, pour céder la mairie à un de ses adjoints, Joseph Klifa ©.

R. inscrit son action municipale dans la continuité, tout en initiant de nouveaux chantiers, tels que « Mulhouse Grand Centre », destiné à redynamiser le centre ville. R. s’impose rapidement comme un élu pragmatique, privilégiant le terrain et les rencontres directes avec les habitants.

Aux élections municipales de mars 2014, Jean Rottner se présente au suffrage des Mulhousiens sous l’étiquette UMP, face au candidat PS Pierre Freyburger et à la candidate FN, Martine Binder ©. Largement en tête au premier tour, R. l’emporte au second tour avec 45,77 % des suffrages, contre 36,77 % à la liste Freyburger et 17,55 % à Martine Binder.

 

André Heckendorn (janvier 2015)