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ROGG Fridolin

Philantrope, (C) (★ Münchingen, Bade, 16.3.1801 † Bâle 3.2.1871).

Fils de Benoît Rogg chapelier, et de Marie Maurer. ∞ 20.5.1847 Geneviève Haas, de Sierentz (★ 15.1.1813 † Sierentz 17.3.1894) ; 1 fille. S’installa à Mulhouse en 1831 où, associé à ses frères Henri et Xavier, il connut une importante réussite commerciale, grâce à la vente de bois acheté dans nos contrées et acheminé par le Rhin dans son pays natal. Quinze ans après son installation à Mulhouse, la fortune de Rogg était déjà évaluée à 300 000 francs. Le 15 janvier 1849, Rogg obtint la nationalité française. Sans descendance directe après le décès tragique de sa fille, sa femme, après la mort de son mari, ne cessa de soutenir financièrement de nombreuses constructions et des œuvres tant religieuses que sociales, comme le clocher de l’église de Dietwiller, l’église et le presbytère de Rosenau, l’orphelinat de garçons de Kembs, les églises Sainte-Geneviève et Saint-Fridolin à Mulhouse, la chapelle du cimetière de Sierentz et enfin la fondation « Fridolin und Genoveva Roog-Haas zur Engelburg ». Cette dernière fit élever l’hôpital (1898), le presbytère (1900) et l’école maternelle (1910) de Sierentz.

C. et P.-B. Munch, « Histoire de l’Hôpital de Sierentz », Annuaire du Sundgau, 1989, p. 281-288 (avec généalogie) ; Rosenau, fille du Rhin, Strasbourg, 1992, p. 240-243.

Paul-Bernard Munch (1998)