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REIFFSTECK Joseph

Conseiller général, responsable socio-professionnel, (C) (★ Wingersheim, Bas-Rhin, 10.7.1913).

Fils de Jean Reiffsteck, maître charpentier à Wingersheim, et de Caroline Kuntz, de Vendenheim. ∞ 18.1.1941 Marie Jeanne Kremmel (★ Wingersheim 10.2.1921), fille d’André Kremmel., maître forgeron, et de Marie Louise Kuhn ; 2 filles. Apprenti boulanger-pâtissier à Strasbourg en 1926, puis à Paris chez Rumpelmeyer. Boulanger-pâtissier à Strasbourg, il a œuvré dans les organisations professionnelles, assumant de nombreux postes de responsabilité, dont la présidence de la Fédération alimentaire d’Alsace de 1965 à 1980. Reiffsteck a ouvert en 1956 l’Expresso, premier établissement de restauration rapide à Strasbourg et y a fondé en 1961 l’hôtel restaurant Trianon et, en 1966, l’hôtel Vendôme. Mobilisé en 1939, après son service militaire en 1934 à Nancy, il a été blessé le 19 juin 1940 à Hattigny (Moselle), lors des combats dans le secteur du Donon, par éclats d’obus et a perdu la vue à l’œil droit. Très actif dans les milieux des anciens combattants et mutilés de guerre, il a accédé en 1969 à la présidence nationale de l’Association des mutilés des yeux de guerre. Militant gaulliste, Reiffsteck a fait partie de l’UNR, puis du RPR, et a été élu au Conseil général du Bas-Rhin où il a représenté le canton de Strasbourg I de 1970 à 1994 et dont il a assuré la vice-présidence de 1982 à 1994. Il est entré au conseil municipal de Strasbourg en 1971, a exercé trois mandats jusqu’en 1989, a été adjoint au maire chargé des foires et des marchés de 1977 à 1989 sous les maires Pierre Pflimlin © et Marcel Rudloff ©. Au Conseil général Reiffsteck s’occupa des problèmes de l’artisanat et surtout du tourisme en étendant entre autres les campagnes de fleurissement à travers le département. Il a activé le développement de l’hôtellerie à Strasbourg et sa région, rendu nécessaire par l’affirmation du rôle européen de la ville. Vice-président de l’Office départemental du tourisme à partir de 1970, président de 1976 à 1993. Président de la Société fermière de la Maison de l’Alsace à Paris de 1976 à 1979. Commandeur de la Légion d’honneur (mars 1997), croix de Guerre 1939-1945 avec palme, Médaille militaire.

Dernières Nouvelles d’Alsace des 9.4.1988, 4.7.1995 et 9.10.1997 (portrait) ; Le mutilé des yeux, revue de l’Association des mutilés des yeux de guerre, n° 242, 1997.

Claude Baudouin (1998)

† Strasbourg 6.6.2001

Philippe Legin (octobre 2021)