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RAPP Thomas

Humaniste ( Durlach, Bade, vers 1470 † après 1532). Immatriculé à l’Université de Heidelberg en 1486, il y obtint en 1489 le grade de bachelier ès arts, en 1492, celui de licencié. Comme plusieurs de ses compatriotes, il fut attiré par Strasbourg où les bénéfices ecclésiastiques étaient nombreux. Chapelain au couvent de Saint-Arbogast hors les murs en 1509, il fut sans doute à la même époque admis au sein du groupe que formaient les vicaires du Grand Chœur, pour la plupart détenteurs de grades universitaires. Il célébrait la messe sur l’autel de saint Vincent à la cathédrale. En 1532, il fut député du Grand Chœur, une fonction qu’il dut à l’estime de ses collègues. Il fit partie de la sodalitas litteraria de Strasbourg et figure parmi les humanistes qui accueillirent Erasme en 1514. Beatus Rhenanus © lui dédia le Ludus de morte Claudii Caesaris de Sénèque et le De laudibus Calvitie de Synesius de Cyrène qu’il publia en 1515 à Bâle.

G. Tcepke, Die Matrikel der Universität Heidelberg, 1884-1899, t. I, p. 388, t. II, p. 420; Erasme, Correspondance (M. A. Nauwelaerts édit. et trad.), 1974, t. 2, p. 15; R. Walter, Beatus Rhenanus, citoyen de Sélestat, ami d’Erasme. Anthologie de sa correspondance, Strasbourg, 1986, p. 24 et 42.

† Francis Rapp (1997)