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PRIGENT Pierre

Exégète, ( Strasbourg 11.12.1928).

Fils d’Ernest Prigent et d’Hélène Somerville; frère de Madeleine, épouse Farelly. ∞ 25.7.1953 Christiane Thonger ; 2 enfants. Études de théologie à la faculté libre de Théologie protestante de Paris et à Heidelberg (1947-1952). Diplômé de l’Institut d’études sémitiques de la Sorbonne (1950) et de l’École pratique des Hautes-Études (Ve Section, 1958). Thèse de 3e cycle (1963) et thèse de doctorat (1964) à la faculté de Théologie protestante de l’Université de Strasbourg. Après avoir été l’assistant d’Oscar Cullmann © à Paris (1953-1964) et attaché de recherches au CNRS (1957-1964), Prigent est devenu maître de conférences puis professeur de philologie biblique à la faculté de Théologie protestante de Strasbourg (1964-1997), où il a dispensé également des enseignements en audio-visuel et sur les media. De 1995 à 1997, il a dirigé le service commun de l’audiovisuel de l’Université des Sciences humaines de Strasbourg. Ses travaux ont porté sur l’exégèse du Nouveau Testament (principalement l’Apocalypse, auquel il a consacré plusieurs ouvrages, dont un très important commentaire), l’histoire du christianisme primitif et l’iconographie paléo-chrétienne. Exégète du Nouveau Testament et historien du christianisme primitif, Prigent ne s’est pas cantonné dans ces deux domaines: il a su discerner l’importance de l’audio-visuel pour les Églises et l’intérêt de la narration pour la pédagogie religieuse: il est l’auteur de plusieurs opuscules sur le cinéma religieux, d’adaptations de textes bibliques sous forme de récits et de contes. Lauréat de la Fondation Alexander von Humboldt, 1987. Officier des Palmes académiques.

Apocalypse 12. Histoire de l’exégèse, Tübingen, 1959; Les Testimonia dans le christianisme primitif – L’Épitre de Barnabé I – XVI et ses sources, Paris, 1961 ; Justin et l’Ancien Testament. L’argumentation scripturaire du Traité de Justin contre toutes les hérésies comme source principale du dialogue avec Triphon et de la première Apologie, Paris, 1972; Épître de Barnabé, Paris (Sources chrétiennes 172), 1971; Apocalypse et liturgie, Neuchâtel, 1972; Le judaïsme et l’image, Tübingen, 1990; L’art des premiers chrétiens: l’héritage culturel et la foi nouvelle, Paris, 1995; Jésus au cinéma,Genève, 1997; L’Apocalypse, Paris, 1998; L’apocalypse selon Saint Jean, Genève, 2000 (Commentaires du Nouveau Testament, 3e éd. augmentée); Ainsi parlait l’apôtre Jean, Paris, 2001 ; L’épître aux Romains, Paris, 2002 ; Les secrets de l’Apocalypse. Mystique, ésotérisme et apocalypse, Paris, 2002 ; Ils ont filmé l’invisible. La transcendance au cinéma,Paris, 2003 ; La Jérusalem céleste, Saint- Maurice, Suisse, 2004.

Matthieu Arnold (2006)