Littérateur, (Pr) (★ Langenkandel, Palatinat, 13.4.1746 † Paris fin janvier-début février 1827).
Fils de Philippe Nicolas L., pharmacien, et de Maria Katharina Jung. ∞ 1792 ? à Dahme, duché de Braunschweig, Elisabeth von Bielefeld, dame de la cour de Prusse. Nous n’avons aucune information précise sur sa formation scolaire et universitaire. Son nom ne figure sur aucune des matricules strasbourgeoises. Il séjourna à Paris et en Suisse. Son importance est due à sa correspondance très vaste. Le seul ouvrage qu’il ait fait imprimer, le Journal de lecture, a été fort estimé par ses contemporains. Mais ses efforts pour jouer un rôle social influent furent contrariés par l’hostilité qu’il suscitait tôt ou tard chez ceux auprès de qui il cherchait à s’insinuer. Goethe © a tracé de lui une esquisse très dure dans Dichtung und Wahrheit.
La correspondance de L. n’a pas fait l’objet d’une publication particulière ; Journal de lecture ou choix périodique de littérature et de morale. Simul jucunda et idonea dicere vitae. Hor…., Paris, 1775-1779, 39 livraisons.
J.W. von Goethe, Dichtung und Wahrheit, livre 13, 1811 ; Varnhagen von Ense, Denkwürdigkeiten und vermischte Schriften, IV, Leipzig, 1843, p. 494 et s.; ADB XVIII, 1883, p. 473 et s. ; J. Keller, Zur Kenntniss F.M. L., Archiv für Literaturgeschichte 14, 1886, p. 143 et s.; M. Bollert, Beitrag zu einer Lebensbeschreibung von F.M. L., Jahrbuch des Vogesen-Ciubs, 1901, p. 33-112 (étude minutieuse de la vie et des tribulations de F.M. L., indications sur ses correspondants, bibliographie détaillée) ; Sitzmann II, 146-147 ; Goedecke, Grundriss zur Geschichte der deutschen Dichtung, IV-1, Dresde, 1916, p. 764-766 (bibliographie détaillée) ; NDB XIV, 1985, p. 367.
† Werner Westphal (1995)
