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LEON IX (Bruno d’EGUISHEIM)

Evêque de Toul, pape, saint (★ château du Haut-Eguisheim 21.6.1002 † près de la basilique de Saint-Pierre de Rome 19.4.1054).

Fils de Hugues IV, comte du Nordgau, résidant habituellement au château d’Eguisheim, et de son épouse Heilwige. Son frère Gérard († 1038) et sa lignée se dénommèrent les comtes d’Eguisheim ©, mais ni Bruno ni son père ne portèrent jamais ce titre. Elevé dès son plus jeune âge à l’école épiscopale de Toul, entré dans la cléricature de cette église, B. séjourna quelque temps à la cour du roi Conrad II, son parent, dont il conduisit un détachement militaire en Haute Italie.

  1. Evêque de Toul (1026-1048)

Elu évêque de Toul en 1026, il reçut la consécration le 9.9.1027. S’appuyant sur les milieux monastiques de Gorze et de Cluny, l’évêque travailla activement à la réforme de son diocèse : il chercha à rendre les monastères indépendants des seigneurs laïcs à l’exemple du mouvement clunisien ; grâce à des synodes provinciaux, il rétablit la discipline cléricale, luttant contre la vente des fonctions ecclésiastiques et le mariage des prêtres ; il fit la visite pastorale de ses paroisses et y consacra des églises ; bon musicien, il composa le texte et le chant de plusieurs offices liturgiques. Son épiscopat préfigure ce qu’allait être son pontificat.

 

  1. Pape à Rome (1049-1054)

Désigné comme pape par l’empereur Henri III à Worms en décembre 1048 en présence de légats romains, Bruno d’Eguisheim, fidèle à ses principes, ne se considéra point comme pontife souverain tant qu’il ne serait pas adopté comme tel par le clergé et le peuple de l’Eglise de Rome. Il passa encore les fêtes de Noël dans son église épiscopale de Toul, dont il garda la charge jusqu’en 1051 contrairement aux usages canoniques, traversa les Alpes en plein hiver et se dirigea par le Val d’Aoste vers Rome. Sa nomination impériale y fut confirmée par l’acclamation, plus ou moins spontanée, des clercs et des fidèles. Le nouveau pape fut sacré, sous le nom de Léon IX, le 12.2.1049, premier dimanche de carême, en la basilique du Latran.

a) Un pape réformateur

Le pontificat de L. marqua un tournant dans l’histoire de la papauté et de la chrétienté. Considéré comme le premier des papes « pré-grégoriens », L. déclencha une évolution qui durant près de 80 ans, développa, couronna et consolida la réforme grégorienne, du nom du principal artisan, le cardinal Hildebrand, son ancien collaborateur, devenu pape sous le nom de Grégoire VII (1073-1085). Par une douzaine de synodes, tenus en Italie, en France et en Allemagne, L. enraya la simonie, c’est-à-dire l’acquisition à prix d’argent de charges ecclésiastiques, ainsi que le mariage des prêtres, qui avait le désavantage de faire passer selon la législation de l’époque, les biens de l’Eglise entre les mains des laïcs. Il chercha aussi à limiter l’intervention abusive du pouvoir temporel dans la désignation des titulaires du pouvoir spirituel. « Aucun candidat à l’épiscopat ne peut s’arroger le gouvernement d’une église, s’il n’a été élu auparavant par le clergé et le peuple », fit-il proclamer par le concile de Reims de 1049, surtout à rencontre du roi de France, Henri Ier. Mais lui-même restait trop dépendant de l’empereur Henri III, son parent et son protecteur, pour pouvoir affranchir la papauté de la mainmise de l’Empire. L. avait encore trop besoin du souverain, qui se considérait comme le collateur naturel de la dignité pontificale, pour dégager la papauté des familles romaines et des factions rivales. La querelle des investitures, à la fin du XIe et au début du XIIe siècle, départira les responsabilités.

b) Un pape voyageur

Durant son pontificat de cinq ans, L. séjourna seulement quelques mois à Rome. Le reste du temps, ce fils de chevalier, se déplaçant à cheval avec une aisance et une rapidité étonnante, se rendit sur le terrain pour observer personnellement les points chauds et tenir des assises réformatrices aux endroits stratégiques. A peine le concile des évêques italiens au Latran (avril 1049) était-il clos que L. passa les Alpes par le Mont Joux (Grand Saint-Bernard), descendit la vallée du Rhin jusqu’aux abords de la Saxe, où il rencontra l’empereur. Ensemble, ils rentrèrent à Cologne et à Aix-la-Chapelle. De là, par Liège et par Trèves, le pape atteignit Toul, dont il était encore l’évêque titulaire. Puis il profita de l’assemblée des évêques français venus à Reims pour la consécration de la nouvelle basilique de Saint-Rémi : il les réunit en concile (3- 5.10.1049) et leur demanda des comptes sur leur situation canonique et leur vie personnelle ; plus d’un dut lui offrir sa démission. De là, il se rendit à Mayence, où en présence de l’empereur Henri III il tint un concile allemand (19.10.1049) : il y flétrit le mariage des clercs et la simonie des évêques. L. repassa par l’Alsace, sa patrie, fit une visite aux chanoines de Saint-Dié, traversa la Bavière et le col du Brenner pour être de retour en Italie aux derniers jours de 1049, après avoir parcouru quelques 3.000 km à cheval, à une allure moyenne de 25 à 50 km par jour.

De septembre 1050 à février 1051, L. fit son deuxième voyage pastoral au nord des Alpes : d’ouest en est, il visita la Bourgogne, la Lorraine, l’Alsace, la région de Trêves, la Souabe et célébra la Chandeleur (2.2.1051) à Augsbourg avec l’empereur. Le troisième voyage transalpin, d’août 1052 à février 1053, eut un but plus politique: il s’agissait de gagner l’appui impérial en faveur de la politique papale contre les Normands en Italie méridionale. Le pape rejoignit d’abord l’empereur, entré en guerre contre le roi de Hongrie, au siège de Bratislava (Presbourg). Par Ratisbonne et Bamberg, il gagna Worms, où il célébra Noël, de nouveau en compagnie de l’empereur. De là, il se dirigea vers la Bavière, célébra de nouveau la Chandeleur à Augsbourg, retraversa les Alpes pour commencer à la fin de mars un synode à Mantoue. Ces déplacements de quelques mois au nord des Alpes furent entrecoupés par des interventions plus brèves en Italie et particulièrement au Bénévent, pour faire face aux Normands.

Au cours de ces voyages pastoraux, L. visita tout naturellement l’Alsace, la terre de ses ancêtres. Ses passages en novembre 1049 et en décembre 1050 sont clairement attestés. Y revint-il fin décembre 1052 ou au début de janvier 1053? Même si elle est moins prouvée par les documents, cette troisième visite est pourtant très probable.

c) Un pape conciliateur

Par un singulier revirement de la situation, le début du pontificat de L. semblait offrir, après des siècles de malentendus et de rivalités, une chance de réconciliation entre le basileus byzantin et l’empereur germanique et peut-être même entre le patriarche de Constantinople et le pape de Rome. En effet, les Normands, qui s’étaient installés en Italie méridionale en 1030, importunaient aussi bien les possessions byzantines que le petit duché de Bénévent, dont le pape avait obtenu de l’empereur la suzeraineté en échange de ses droits temporels sur l’évêché de Bamberg. Menacées par un ennemi commun, Byzance et Rome allaient-elles s’allier? On eût pu le croire un moment. Mais n’ayant pu obtenir l’appui militaire direct de l’empereur, L. prit la tête d’une petite armée, composée en majeure partie de contingents alsaciens et souabes. La jonction, prévue, avec les Byzantins fut manquée. L. fut battu à Civitate le 18.6.1053. Il resta prisonnier des Normands jusqu’en mars 1054. La chrétienté ressentit cette captivité comme une humiliation de la papauté. De sa semi-liberté à Bénévent, L. dirigea vaille que vaille les négociations avec les Byzantins, menées en son nom par son chef d’état-major, le cardinal Humbert, ancien moine de Moyenmoutier, promu évêque de Silva-Candida. Hélas, l’énergie lorraine de ce légat fut vite circonvenue par la subtilité grecque du patriarche Michel Cérullaire qui tenait à son indépendance. Par un geste lourd de conséquences, Humbert déposa contre lui la bulle d’excommunication sur l’autel de la basilique de Sainte-Sophie le 16.7.1054. Décédé depuis trois mois, L. n’assista plus à cet échec de sa politique de réconciliation.

 

  1. Le pape saint Léon IX et l’Alsace

Fière de son pape, canonisé presque aussitôt après sa mort par un élan de vénération spontanée, l’Alsace garda fidèlement le souvenir des lieux où il passa et des églises qu’il consacra. Si certaines de ces visites sont garanties de source sûre, d’autres restent probables, car l’histoire vécue fut certainement plus riche que l’histoire relatée ; d’autres enfin ont été purement inventées par la piété ou le désir de se faire valoir. Seuls les passages certains ou très probables sont mentionnés ici.

De retour du synode de Mayence, L. traversa l’Alsace du nord au sud de la fin octobre à la fin novembre 1049. A-t-il consacré à ce moment l’autel de St-Jean-Baptiste à la chapelle du palais impérial à Haguenau ? On ne saurait le dire avec certitude. Un passage par Strasbourg s’imposa. La chronique de Twinger de Koenigshoffen © rapporte que le pape consacra l’église de St-Pierre-le-Jeune et lui donna ce titre pour la distinguer de son homonyme, plus ancienne. De là, L. se dirigea vers l’abbaye bénédictine d’Altorf, fondée par ses parents, y consacra l’autel de St-Etienne. Puis, il se rendit directement à l’abbaye des chanoinesses d’Andlau, où, à la demande de l’abbesse Mathilde, il confirma les anciens privilèges et consacra l’église (10.11.1049). Sans doute remonta-t-il le Val d’Argent pour faire une visite aux chanoines de Saint-Dié, consacrer l’église abbatiale de Remiremont (14.11.), puis par le col de la Schlucht revint-il à Eguisheim revoir son château natal. Le 18.11., il se trouva à l’abbaye des moniales de Woffenheim, fondée par ses parents sous le titre de la Sainte-Croix : il prit cet établissement directement sous la protection pontificale selon les usages de Cluny et en confia l’avouerie à son neveu Henri. En échange, l’abbesse s’engagea à offrir annuellement au pape une rose d’or pour le 3e dimanche de carême. Passant par l’abbaye des moniales d’Ottmarsheim, qu’il plaça également sous le patronage de saint Pierre, et peut être aussi par la prévôté des chanoines réguliers d’Oelenberg, il gagna la Reichenau pour le 23.11.1049.

Durant son second voyage, L. arriva de Lorraine. A l’abbaye de Hesse, il confirma ses possessions alsaciennes à Rosheim et à Traenheim. Il monta à l’abbaye des chanoinesses de Hohenbourg, où il avait déjà consacré le monastère en 1045 en tant qu’évêque de Toul; cette fois-ci, il dédia l’église à la Vierge Marie et à saint Nicolas; le 17.12.1050, il confirma par une bulle les possessions du Mont-Sainte-Odile. Le 21.1.1051, il se trouva à Trêves, sans qu’il soit possible d’établir son itinéraire.

Le troisième voyage du pape en Alsace demeure le plus problématique. Selon la Chronique de Berler © du début du XVIe siècle, le pape L. aurait consacré la chapelle reconstruite de l’ancien monastère de Sigismundzelle près de Guéberschwihr, en présence de l’évêque de Strasbourg. Une tradition locale ajoute qu’en souvenir de cette visite l’ancienne dénomination aurait cédé la place à la nouvelle appellation de Saint-Marc (Sankt Marx). Car, à cause de sa dévotion particulière envers l’Evangéliste, le pape se serait rendu à Venise peu de temps auparavant. Ce passage à la cité des Lagunes se situerait au début (août 1052) ou à la fin (février 1053) du troisième voyage transalpin (Kehr, Italia pontificia, VII-2, Berlin, 1925, n° 29, p. 19). La première date concorderait le mieux et avec la tradition italienne et avec la tradition alsacienne. S’il faut admettre, comme le veut le chroniqueur Berler, que la visite de L. à Saint- Marc près de Guéberschwihr eut lieu un deuxième dimanche de l’Avent, il faudrait la placer à la mi-décembre 1052. Dans tous les cas, le changement de nom de Sigismundzelle en Saint- Marc suppose un événement exceptionnel, lié à l’intervention du pape alsacien Léon IX.

Léon IX, un pape alsacien ?

Les historiens de la Lorraine n’ont pas manqué de souligner que si L. était alsacien par ses origines familiales, il était devenu lorrain par sa formation, toute sa carrière cléricale et épiscopale, son programme de réforme. Ses visites papales en Alsace étaient motivées non par quelque attachement particulariste à sa province d’origine, mais par une haute conscience de sa mission de réformer l’Eglise universelle, en Alsace comme ailleurs. De son côté, l’Alsace, dans son ensemble, paraît avoir longtemps ignoré ce fils glorieux, qui l’a si tôt désertée. Car si, aux endroits auxquels son souvenir personnel demeurait lié, son culte local était assez ancien, le diocèse de Bâle ne l’inscrivit à son propre des saints qu’au milieu du XVIIe siècle, sous l’influence de Chrétien Buchinger ©, abbé de Lucelle, et celui de Strasbourg qu’en 1822. A la fin du XIXe siècle, Mgr Pierre Paul Stumpf ©, originaire comme lui d’Eguisheim, coadjuteur, puis successeur de Mgr Raess © comme évêque de Strasbourg, fit beaucoup pour répandre son culte et sa mémoire. Aujourd’hui, les historiens s’accordent pour placer sa naissance, longtemps localisée au château de Dabo, à la résidence du Haut-Eguisheim. Lors de la célébration du 9e centenaire de son décès en 1954, Mgr Lallier, évêque de Nancy, remercia l’Alsace d’avoir donné à l’Eglise de Lorraine l’évêque Bruno de Toul et à l’église universelle le grand pape saint Léon IX.

 

Sources :

Vie, lettres, bulles : AS Boll, Avril, II, Anvers, 1675, p. 648-727 ; dom Mabillon, Acta Sanctorum OSB, VI-2, Paris, 1701, p. 49- 80 ; J.D. Schoepflin, Alsatia diplomatica, I, Mannheim, 1772, p. 163-167 ; J.P. Migne, Patrologie latine, CXXXXIII, Paris, 1853, p. 581-794 ; A. Poncelet, Vie et miracles du pape S. Léon IX, Analecta Bollandiana, XXV, 1906, p. 258-297. Chronologie, itinéraires : Jaffe-Wattenbach, Regesta Pontificum Romanorum, I, Leipzig, 1885, p. 529-549. L’auteur de la Vita est contesté: H. Tritz, Die hagiographischen Quellen zur Geschichte Papst Leos IX., Studigregoriani, IV, Rome, 1952, p. 191-364 (l’auteur serait le cardinal Humbert de Silva Candida) a été contredit par H. Hoffmann, Archiv für Kulturgeschichte 45, 1963, p. 203-209, et par H.G. Krause, Über den Verfasser der Vita Leonis IX Papae, Deutsches Archiv 32, 1976, p. 49-85 (l’auteur serait l’archidiacre Wibert de Toul).

Articles de synthèse :

LThK VI, Ve éd. 1934, c. 495-496, 2e éd. 1961, c. 949-950 Lexikon der christlichen Ikonographie VII, 1974, c. 389-390 Catholicisme hier, aujourd’hui, demain VII, 1975, c. 324-326 New Encyclopedia britannica. Macropaedia X, 1979, p. 804- 805 ; Monde-Dimanche du 6.12.1981, p. XII-XIII ; NDB XIV, 1985, p. 238-239 ; Lexikon des Mittelalters (V, 1991, c. 1880, 1881).

Généalogie :

E. Hlawitschka, Die Anfänge des Hauses Habsburg- Lothringen, Saarbrücken, 1969, p. 79-153 ; Chr. Wilsdorf, Le château de Haut-Eguisheim jusqu’en 1251 (Régestes), RA 106, 1980, p. 21-36 (n° 2 apporte la preuve de la naissance de Bruno au château d’Eguisheim) ; L. Gilg, En l’an 1002 : réflexions autour de la famille de saint Léon IX, Au pied des trois châteaux. Annuaire de la Société d’histoire d’Eguisheim et environs 1, 1990, p. 11-31.

 

Présentations générales du pontificat :

A. Fliche, La réforme grégorienne, I, Louvain-Paris, 1924, p. 128-159 ; R. Bloch, Die Klosterpolitik Leos IX. in Deutschland, Burgund und Italien, Archiv für Urkundenforschung 11, 1930, p. 176-257 ; E. Amman, Histoire de l’Eglise, éd. par A. Fliche et V. Martin, VII, Paris, 1948, p. 98-107, 139-149 ; L. Sittler, P. Stintzi éd., Saint Léon IX, le pape alsacien, Colmar, 1950 ; A. Garreau, Saint Léon IX, pape alsacien, réformateur de l’Eglise (1002-1054), Paris, 1965; H. Hoffmann, Von Cluny zum Investiturstreit, Archiv für Kulturgeschichte 45, 1963, p. 165- 209; F. Kempf, Die gregorianische Reform, Handbuch der Kirchengeschichte, éd. par H. Jedin, 111-1, Fribourg-en-Brisgau, 1966, p. 404-411 ; E. Petrucci, Rapporti di Leone IX con Constantinopoli, Studi medievali 14, 1973, p. 733-831.

 

Relations avec l’Alsace :

P.-P. Brucker, L’Alsace et l’Eglise au temps du pape saint Léon IX (Bruno d’Eguisheim) 1002-1054, 2 vol., Strasbourg-Paris, 1889 (manque de sens critique) ; Sitzmann II, 138-140 ; Clauss Hl, p. 84-88, 210-213 ; L. Pfleger, Der Kult St. Leos im Elsass, AEKG 10, 1935, p. 79-105 ; Festschrift zur Neunhundertjahrfeier der Weihe der Stiftskirche von Andlau und der Heiligsprechung von St. Richardis durch Papst Leo IX. 1049-1949, Sélestat, 1949 ; IXe Centenaire de la mort du pape saint Léon IX, Colmar, 1954 ; Saint Léon IX 1002-1054, n° spécial de SA, n° 22, 1954 ; P. Stintzi, Léon IX en Alsace, Les Vosges 34, 1954, n° 1, p. 8-10; Les fêtes de saint Léon à Eguisheim (1954), Alsace et Moselle, 1954, n° 16 et 19; C.H. Brakel, Die vom Reformpapsttum geförderten Heiligenkulte, Studi gregoriani (Rome) 9, 1972, p. 239-283; R. Metzger, Le pape saint Léon IX et l’abbaye bénédictine d’Altorf, Sarrebourg, 1979 ; EA VIII, 1984, p. 4709-4710.

Relations avec la Lorraine et la Bourgogne :

M. Parisse, La noblesse lorraine XL-XIIIe s., 2 vol., Lille, 1976, surtout p. 51, 158-160, 520 ; idem, Noblesse et chevalerie en Lorraine médiévale : les familles nobles du XL au XIIIe siècle, Nancy, 1982 ; B. de Vregille, Hugues de Salins, archevêque de Besançon 1031-1066, Besançon, 1981, p. 132-154, 161-181 ; J.-C. Koffel, Saint Léon IX, patron de Dabo, Regard nouveau sur l’histoire de Dabo. Les temps modernes, Dabo, 1986, p. 181 -192 ; M.L. Jacotey, Bruno, pape alsacien, ou saint Léon IX (1002-1054), Mirecourt, 1984.

Compositions musicales :

Vogeleis, p. 9 ; M. Bernard, Les offices versifiés attribués à Léon IX (1002-1054), Etudes grégoriennes (Solesmes) 19, 1980, p. 89-164.

René Bornert (1994)