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LEFAIVRE Joseph Alexis

Professeur d’allemand, adjoint au maire de Versailles (★ Sélestat 21.8.1798 † Versailles 5.8.1881).

Fils de 1. ∞ 15.10.1825 à Sélestat Catherine Mangel (★ Sélestat 7.8.1803 † Versailles 15.10.1866), fille de Joseph M., capitaine en retraite, chevalier de la Légion d’honneur, adjoint au maire de Sélestat (1798-1814), et de Catherine Jacobée Gachot; 4 fils, dont Joseph Alexis Paul (★ Saint-Cyr-l’Ecole, Yvelines, 14.3.1827 † Versailles 30.12.1853), polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées; Alexis Albert (★ Versailles 20.3.1830 † Versailles 23.3.1907), minitre plénipotentiaire; René Eugène (★ Versailles 13.7.1834 † Rezonville, Moselle, 16.8.1870), capitaine, tué à la bataille de Gravelotte. Au collège de Sélestat, L. se fit remarquer pour ses aptitudes dans les mathématiques. Il fut alors envoyé au collège de Strasbourg et ensuite admis à l’Ecole polytechnique, mais son père capitaine en retraite sans fortune ne put lui obtenir une bourse. Il obtint alors un poste de professeur dans des institutions privées à Strasbourg, Mulhouse et Bordeaux. Les élèves qu’il forma attirèrent sur lui l’attention, et il ne tarda pas à entrer à l’Ecole militaire de Saint-Cyr, d’abord comme répétiteur de mathématiques, ensuite comme professeur de langue allemande. Il professa non seulement à Saint-Cyr, mais aussi au lycée de Versailles et à l’école préparatoire pour l’école militaire. Plus tard, L. se décida à ouvrir lui-même une école préparatoire pour les candidats qui aspiraient à l’école militaire. Il la dirigea avec succès pendant plusieurs années, mais l’ouverture par le Gouvernement des cours spéciaux dans les lycées pour les grandes écoles entraîna une concurrence qui ne lui permit pas la poursuite de son enseignement. Au cours des émeutes de la nuit du 31.7 au 1.8.1830, avec quelques collègues et des gardes nationaux de Versailles, il empêcha les insurgés parisiens d’entrer dans l’école militaire. Adjoint au maire de Versailles. Chevalier de la Légion d’honneur (1852).

Almanach de Versailles, 1882, p. 21.

Maurice Kubler (1994)