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LAMBERT Claude Joseph

Recteur d’Académie, universitaire, (C) (★ Dieuze, Moselle, 13.5.1939).

Fils de François L., principal de collège, et de Lucienne Voirgard. ∞ 6.4.1963 Michèle Lapeyre, professeur d’histoire; deux enfants. Etudes secondaires au collège de Sarralbe, puis à l’Ecole nationale professionnelle de Metz. Etudes supérieures à l’Université Louis Pasteur de Strasbourg où il a soutenu en 1973 une thèse d’Etat des sciences de la vie en physiologie végétale sous la direction du professeur Duranton ©. Parallèlement à ce parcours, Claude L. a enseigné la physique-chimie au Lycée Kléber (1963-1965), puis a été successivement attaché et chargé de recherche à l’Institut de botanique du CNRS (1966-1972). En 1973, il a quitté l’Alsace pour l’Afrique où il a occupé un poste de physiologie végétale à l’université de Lomé (Togo), puis d’Abidjan (Côte d’ivoire) entre 1972 et 1977. De retour en France, il a enseigné à l’Université de Rouen (1977-1980), puis d’Aix-Marseille I (1980-1988), avec une interruption d’une année où il a été nommé recteur de l’Académie de Limoges (1985-1986). Nommé recteur de l’Académie des Antilles-Guyane, Claude L. a retrouvé la métropole deux ans plus tard comme chargé de mission de Lionel Jospin, ministre de l’Education nationale (1990-1992). Il est revenu sur le terrain en 1992 en tant que recteur de l’Académie de Créteil (1992-1996), avant d’être nommé inspecteur général de l’Education nationale chargé des établissements et de la vie scolaire. De juin 1999 à décembre 2002, il a été recteur de l’Académie de Strasbourg, avant de rejoindre à nouveau l’inspection générale à Paris en 2003. Au cours de son mandat de recteur à Strasbourg, Claude L. a participé à la signature de la convention Etat-collectivités régionales sur l’enseignement des langues et de la culture régionales et installé des dispositifs visant à relancer l’enseignement professionnel. Dans le cadre des relations école-entreprise, il a renforcé les comités locaux éducation-économie (CLEE), mettant en place des plates-formes technologiques. Il a enfin lancé la concertation sur la décentralisation avec la Région et les deux départements alsaciens. Chevalier de l’ordre national du Mérite et officier de la Légion d’honneur.

Who’s Who 2003-2004 ; DNA des 29.6.2000 et 12.12.2002

François Uberfill (2006)