Skip to main content

LALLOZ Jean-Baptiste Ferdinand

Maire de Belfort, (C) (★ Melisey, Haute-Saône, 22.7.1816 † Belfort 19.1.1893).

Fils de Charles Louis L., cultivateur, et d’Elisabeth Tessanne. ∞ 20.6.1844 à Lure, Haute-Saône Hippolyte Augustine Bellaire, fille de Pierre B., tailleur d’habits, et de Françoise Montenoy ; 3 enfants. Ses études de droit achevées, il s’inscrivit en 1845 comme avoué au barreau de Belfort. Ardent républicain, il entra au conseil municipal le 3.3.1848, devint premier adjoint le 19.9. et maire le 15.11. Quatre jours après sa nomination, il proclama sur la place d’Armes la nouvelle constitution républicaine. Durant son bref mandat (13 mois), il n’eut guère le temps de se lancer dans de grandes réalisations municipales. Belfort lui doit cependant la couverture du canal qui traversait la place d’Armes à ciel ouvert. Ses convictions républicaines l’amenèrent à entrer en conflit avec le nouveau sous-préfet bonapartiste de Belfort, Alfred de Bois-Thierry, et il fut révoqué le 10.12.1849. Par la suite, il fut constamment réélu au conseil municipal jusqu’au 6.1.1878, date à laquelle il céda son siège à son fils aîné Paul et se retira de la vie?politique. Président du conseil d’administration de la Caisse d’Epargne de Belfort (1884-1889).

Y. Baradel, Belfort de l’Ancien régime au siège de 1870, thèse de doctorat d’Etat, Strasbourg, 1989, 1993 ; Chr. Grudler, A. Larger, Les maires de Belfort de 1800 à nos jours, Mulhouse, 1993, p. 55-58 ; Dictionnaire de Belfort, p. 383.

Christophe Grudler (2006)