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KUPFERSCHMITT Friedrich

Peintre du XVe siècle, probablement originaire de Schopfheim, Bade. Il apparaît pour la première fois dans les textes en 1462 sous le nom de Fridlin, der Moler dans la tribu du Ciel (Himmelzunft) à Bâle (Rotes Buch, n° 3, f. 18). Un acte juridique de 1465 précise sa provenance : Fridelin von Schophen der Moler. En 1466, il est payé pour des travaux de peinture dans l’église Saint-André de Bâle : « der kilchen gewist und gemolt », l’année suivante pour la peinture et la dorure de deux retables et autres tableaux (Saint-André, Rechnungsbuch, 1463-1506). On le situe en 1474 au service de l’évêque de Bâle, Johann von Vendingen ; il lui est alloué une somme pour l’achat de couleurs destinées à la peinture de sa salle de bains (Berne, Staatsarchiv, Haushaltungsbuch, 1458-1478). L’année 1475 le voit porté sur la liste de la garde strasbourgeoise (Mannschaftsliste d. J.) comme Fridel Kupferschmit. Il acquit le droit de bourgeoisie le 10 novembre : Fridel Kupfersmyt, der moler. En relation avec la campagne contre les Flandres, son nom apparaît en 1488 dans la tribu de l’Échasse. Une ordonnance de 1495 concernant le Büchsenhof fait mention de Friderich Kupfersmydt moler parmi les arquebusiers de la corporation des Orfèvres (Échasse). Auparavant, en 1491, Fridrich Kupferschmld der maler, burger zu Strossburg donnait pouvoir à un certain Rudolf Notleger, bourgeois de Bâle, pour défendre ses intérêts contre trois artisans bourgeois de Klein-Basel. Il réitèra en 1493. Trois ans après, il mena pareillement une procédure contre un boulanger de Klein-Basel.

Hans Rott, Quellen und Forschungen zur südwestdeutschen und schweizerischen Kunstgeschichte im 15. und 16. Jahrhundert, Stuttgart, III-1, 1936, p. 211, III-2, 1936, p. 37, 38, 125, Text, 1938, p. 139, 289, 291 (index).

Victor Beyer (1994)