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KREBS Georges Jacques Daniel

Peintre, (P) (★ Brumath 20.2.1894 † Brumath 9.7.1982).

Frère d’Édouard Charles Krebs ©. ∞ I 22.8.1925 à Strasbourg Rose Huber. ∞ II 22.5.1943 à Strasbourg Berthe Emma Seipel. Élève à l’École des Arts décoratifs de 1908 à 1911, il continua sa formation à Düsseldorf à l’Académie royale des Beaux-Arts de 1911 à 1914. Mobilisé de 1914 à 1918, il ne put compléter sa formation à Paris qu’en 1919 à l’académie de la Grande Chaumière. Des voyages enrichirent ses connaissances artistiques : Genève et Vienne en 1921, l’Italie de 1921 à 1923, la Norvège en 1925, Menton en 1930 et l’Italie encore en 1933. La Bretagne l’attira en 1938. Mobilisé en 1939, il resta à Paris de 1940 à 1944, puis rentra à Brumath. Sa première exposition eut lieu en 1939 à Strasbourg dans la Maison d’art alsacienne, à laquelle il fut fidèle jusqu’en 1969. À Paris, à partir de 1920, il exposa au Salon d’Automne, au Salon des artistes français et aux Indépendants. En province, il participa aussi aux salons de Thann en 1923, de Mulhouse en 1929, de Menton, etc. D’abord au pinceau, puis au couteau, il peignait des sujets divers avec des coloris gais : animaux, paysages, natures mortes, fleurs et surtout de grands décors muraux. II faut citer en 1924 Le sermon sur la montagne dans l’église protestante de Brumath, en 1937 un Diorama pour le Port autonome de Strasbourg, en 1937-1938 des peintures dans l’hôtel
de la Maison Rouge, dans le dancing Rio, en 1948 Le Génie du Rhin pour la Commission centrale pour la navigation du Rhin, en 1958 de nouveau à Brumath L’Arche de Noé et Saint François pour une école maternelle en 1960 à Toulouse, décoration de l’usine ONIA et au Brésil l’usine Gabofrio. Artiste fécond, il dessina, peignit à l’huile, à l’aquarelle, fit des lithographies comme celles intitulées Nos Vosges romantiques en 1922 ; il grava aussi. Il fut chaque année un animateur et un organisateur du Bal des artistes. Membre du groupe de La Barque. Les musées de Strasbourg conservent deux aquarelles et dix-huit peintures à l’huile. À Paris, en 1925, à l’exposition des Arts décoratifs, il reçut une médaille d’or.

Thieme-Becker, Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart, XXI, 1927, p. 479 ; Dernières Nouvelles d’Alsace des 5.12.1928, 9.3.1930, 10.1.1932, 29.9.1967 et 25.12.1982 ; R. Heitz, « Physionomie d’artiste. G.-D. Krebs », La Vie en Alsace, 1930, p. 55-59 ; J. Édouard, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, Paris, 1931-1934 ; Revue du Rhin, n° 1, 1937 ; R. Heitz, « Vue cavalière sur la peinture alsacienne contemporaine », Saisons d’Alsace, n° 1, 1949, p. 18-24 ; A. Andrès, « Cinquante années de peinture en Alsace » Saisons d’Alsace, n° 3, 1950, p. 273-298 ; Magazine Ringier du 1.9.1962 ; R. Heitz, P. Ahnne, A. Fischer, Le peintre G. Krebs, peintures, dessins, Brumath, 1967 ; Le Nouvel Alsacien des 29.9.1967 et 1.11.1969 ; R. Metz, Les peintres alsaciens de 1870 à 1914, Strasbourg, 1971, p. 380 ; R. Heitz, « Les étapes de l’art alsacien – XIXe et XXe siècles », Saisons d’Alsace, n° 47, 1973. 7-46 ; Bénézit, Dictionnaire critique… des peintres, sculpteurs, dessinateurs..., VI, p. 311 ; Encyclopédie de l’Alsace, VIII, 1984, 4570 ; Lotz I, p. 180-182 ; Bauer-Carpentier, Répertoire des artistes d’Alsace des dix-neuvième et vingtième siècles, Peintres-sculpteurs-graveurs-dessinateurs, Strasbourg, III, 1986, p. 201 ; Dictionnaire de biographie française, XVIII, 1993, c. 1271.

Julie Carpentier (1994)