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KORN Charles Auguste

Ingénieur, (Pl) (★ Bouxwiller 11.7.1844 † Paris 1917). Demi-frère de Philippe-Frédéric Korn ©.

Fils de Frédéric Korn et de Charlotte Hemmet (1806-1897), sœur de Caroline. ∞ 6.9.1880 à Bouxwiller Élisabeth Koenig (★ Bouxwiller 2.1.1845 † 1884), descendante d’une lignée de pharmaciens à Bouxwiller. Collège de Bouxwiller, puis de Strasbourg. École polytechnique (1863), École du génie maritime (1865). Escadre de la Méditerranée, bataillon du génie maritime (1870-1871), Saïgon, Toulon (service des torpilles et torpilleurs), Guérigny, Cherbourg, Paris (Service de la surveillance des travaux confiés à l’industrie). En 1881, il fut inscrit d’office au tableau d’avancement à l’occasion de sa participation au renflouement du « Richelieu », coulé accidentellement dans le port de Toulon. Parmi les appréciations portées sur Korn par ses supérieurs, on relève celle-ci en 1906 : « L’expérience consommée, tant administrative que technique, l’autorité qu’il possède dans le corps du Génie maritime, le désignent tout spécialement pour occuper les hautes fonctions d’inspecteur général. » Promu inspecteur général (vice-amiral) en 1907. Quitta le service actif en 1912. Grand officier de la Légion d’honneur. Décorations étrangères au Cambodge, en Grèce, Russie, Suède, consécutives aux missions qui lui avaient été confiées. Les carrières de Frédéric et d’Auguste
Korn se déroulèrent dans la période du passage de la voile à la vapeur et du bois à l’acier. Relevant dans ses fonctions d’inspecteur général directement des ministres de la Marine successifs, Auguste Korn contribua, à l’approche de la guerre de 1914-1918, au développement et à
la préparation de la flotte de guerre. Très attachés à leur terre natale, Frédéric et Auguste Korn, dans les hautes fonctions qu’ils occupèrent, comme leur frère Henri (1840-1905), maître relieur et libraire à Bouxwiller, ont tous trois témoigné avec vigueur pour l’Alsace française durant la période d’annexion.

A. Moritz, « La famille Korn de Bouxwiller, relieurs et amiraux », Pays d’Alsace, n° 73-74, 1972, p. 39-44.

André Moritz (1994)